Des hospitalisations aux absences du travail : la fuite des vaccins Covid coûte 1,6 milliard

2024-09-17 21:21:02

Des milliers de morts supplémentaires et un impact économique de 1,6 milliard. Voilà la lourde facture que représente encore le Covid et qu’il ne faut pas sous-estimer, même maintenant que nous sommes passés de la pandémie à l’endémie et que nous sommes dans la phase dans laquelle nous vivons avec elle toute l’année. La fin de l’urgence ne signifie pas en fait que nous n’avons plus besoin de nous protéger : car la fuite du vaccin contre le Covid, notamment chez les personnes âgées et fragiles – l’année dernière, seulement une personne de plus de 60 ans sur dix était immunisée – a un coût non uniquement en termes de santé.

L’étude pour évaluer l’impact économique

Si près de 8 000 décès ont été dénombrés depuis la fin de l’urgence, ce qu’on ne sait pas toujours, c’est l’impact économique du manque de vaccination. Le coût de cette dangereuse sous-estimation est estimé par une étude réalisée par l’I-Com (l’Institut pour la Compétitivité) qui estime l’impact à 1,6 milliard pour la seule année 2023 – entre coûts directs (hospitalisations) et coûts indirects (perte de productivité). – de l’échec de la dernière campagne de vaccination contre le Covid. L’étude, réalisée avec la contribution inconditionnelle de Novavax, rappelle tout d’abord comment en seulement deux ans – entre septembre 2021 et septembre 2023 – environ 145 millions de doses de vaccin ont été administrées en Italie, un record d’administrations qui a fait de notre pays l’un des les leaders en Europe pour la vaccination dans les phases les plus aiguës de la pandémie.

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L’effondrement des administrations de vaccins Covid

Une fois passée l’urgence – en partie à cause de la soi-disant lassitude vaccinale des Italiens et en partie à cause des retards dans le démarrage de la campagne qui n’a jamais vraiment décollé – il y a eu un véritable effondrement avec seulement 2,2 millions d’administrations et surtout seulement 10,2% des plus de 60 ans sont protégés par le vaccin, très loin de l’objectif minimum indiqué par l’OMS de 75 pour cent. Un record absolument négatif en Europe puisque comme le souligne I-Com « chez les plus de 60 ans en France par exemple, le taux de couverture est de 26,5%, en Espagne il est de 46,1% et au Royaume-Uni il est de 61%. . Même au cours des premiers mois de 2024, les administrations en Italie ont encore diminué de 60 % par rapport à l’année précédente, « avec des répercussions sur le nombre de cas et d’hospitalisations qui ont déjà été enregistrées pendant les mois d’été de l’année en cours et qui provoquent désormais inquiétude pour la saison hivernale à venir », prévient encore I-Com.

Le coût des hospitalisations

Mais revenons à l’impact économique. En 2023, année où le Covid est devenu endémique, il y a eu plus d’un million de jours d’hospitalisation (1.175.272 pour être exact) à cause du virus, dont plus de 41.000 jours de soins intensifs : « Ces hospitalisations – prévient l’étude – ont généré une dépense totale de plus de 900 millions rien qu’en 2023, la plupart de ces coûts étant imputables aux patients non vaccinés. On estime par exemple qu’environ 70 % des coûts des soins intensifs, soit environ 50 millions d’euros, auraient pu être évités si ces patients avaient été vaccinés. » Même dans les premiers mois de 2024, “la part des coûts imputable aux patients non vaccinés reste la plus impactante”, alors que l’été dernier, il y a eu un pic d’infections et d’hospitalisations, “avec pour conséquence une augmentation des coûts qui y sont associés (+90% sur une base annuelle) ». L’étude met ensuite en évidence comment pour la population de plus de 60 ans, « un taux de vaccination similaire à celui de l’Espagne aurait pu réduire la probabilité d’hospitalisation jusqu’à 52 % ». Par ailleurs, plusieurs études soulignent qu’« au moins 50 % des patients hospitalisés et, en particulier, plus de 70 % de ceux hospitalisés en réanimation ne sont pas vaccinés ».

Le fardeau économique de la perte de productivité

Jusqu’à présent, les coûts directs. En effet, l’étude s’est également concentrée sur les coûts indirects et notamment les absences pour cause de maladie, de quarantaine ou d’hospitalisation qui “ont provoqué une augmentation de l’absentéisme et une réduction de la productivité, avec des conséquences négatives pour l’économie nationale”. A cela s’ajoute également “le lourd bilan des décès parmi les personnes en âge de travailler qui, en plus de représenter une tragédie humaine, ont privé l’entreprise de personnel possédant une expérience et des compétences précieuses, aggravant encore les pertes économiques”. Il s’agit d’une « perte temporaire de productivité » estimée à 107 millions pour la seule année 2023, et d’une perte totale causée par les décès, qui correspondent à des années de perte de cotisations et de productivité pour le système économique, qui « s’élève à 610 millions pour la même année ». “. Des chiffres qui portent le coût global de la non-vaccination à plus de 1,6 milliard. Et ce qui fait, entre autres, que I-com recommande d’aborder de front la phase endémique avec des campagnes d’information massives, traitant le Covid comme la grippe et suggérant même le développement d’un vaccin unique grippe-Covid.

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