2024-09-18 19:44:06
Après avoir bien assimilé sa première en format long, force est de constater que Lettre morte Ils se démarquent grandement au sein de cet enchevêtrement de groupes qui incarnent (et réinterprètent) l’actuel revival post-punk britannique. Après un précédent titre EP “Chaleur!” (To So Recordings, 22) dont ils faisaient déjà allusion, le quintette dirigé par Zac Lawrence présente son premier album tant attendu et finalement bouleversant : « Force hystérique » C’est un album particulièrement solide, composé d’une douzaine de chansons qui s’apparentent à une œuvre globale.
Une référence dans laquelle l’intrigue répond toujours à un post-punk nuancé avec ce saxophone qui fait la différence. Entre autres parce que la contribution est fréquemment placée au premier plan, en plus d’être déterminante pour définir le pouls des chansons. Mais aussi parce que cela permet de cultiver une image sophistiquée du groupe jusqu’à le placer dans cette section spécifique qui abrite les désormais omniprésents Fontaines DC, Yard Act, ou les Idles de ce groupe. « Tangk » (Partisan, 24 ans) réalisé par Nigel Godrich. C’est la conséquence de l’ajout de free jazz, de pose avant-gardiste et arty à la recette, bien assaisonnée de quelques-unes des compositions les plus inspirées.
Beaucoup de choses qui vont du trio initial formé par « Crédit à la trahison », « Plus de chaleur ! » et “Mère” jusqu’à la fin « Tante Christ », en passant par le single « Soulagé », « Pratiquez pendant que vous prêchez »ou ceux dansants « Il vole » et “Grand mortel”, tous deux avec des échos de ska à la Madness et de The Specials. « Force hystérique » Il possède un son puissant et agressif, mais aussi, d’une certaine manière, nuancé et cultivé. Une dualité des plus attrayantes qui brille de sa propre lumière, répandue à la pelle sur ce type de chanson incontestable et puissante qui donne forme au grand bal qui s’avère être les débuts des Britanniques.
#Deadletter #critique #son #album #Hysterical #Strength
1726712612