La Cour suprême approuve l’enregistrement comme né en Espagne d’un enfant conçu par gestation pour autrui à l’étranger

2024-09-19 16:00:45

BarceloneLa Cour suprême (TS) a autorisé les parents d’un enfant né par maternité de substitution dans un autre pays à modifier l’état civil pour indiquer que le lieu de naissance était l’Espagne. Il s’agit d’une décision pionnière en matière de maternité de substitution – une pratique interdite en Espagne – puisque, jusqu’à présent, la modification du lieu de naissance n’était prévue que pour les cas d’adoptions internationales. La maternité de substitution est illégale en Espagne depuis 2006 et la loi sur l’avortement entrée en vigueur l’année dernière la considère comme une forme de violence contre les femmes.

La Cour suprême a pris cette décision suite à l’appel d’un couple ayant eu recours à la maternité de substitution. Il était le père biologique de l’enfant et elle a déposé une demande d’adoption pour devenir son épouse. Tous deux ont demandé le changement du lieu de naissance de leur fils pour indiquer qu’il est né à leur adresse dans l’État. Mais l’état civil a nié cette possibilité, arguant que l’adoption de ce mineur était nationale et que, par conséquent, la loi ne prévoit aucune modification du lieu de naissance.

Selon les plaignants, le fait de ne pas enregistrer l’enfant comme né dans l’État pourrait donner lieu à une “confusion fâcheuse” et à la prétendue publication de “données qui affectent la vie privée de la famille”. Toutes les tentatives judiciaires ont échoué jusqu’à ce que l’appel parvienne à la Cour suprême. Aujourd’hui, le tribunal a apprécié l’appel des parents et a considéré que les critères de la loi sur l’état civil en vigueur au moment de la tentative d’enregistrement peuvent être appliqués au cas et qui permettent que, dans le cas d’une demande d’enregistrement internationale En cas d’adoption, le lieu de naissance d’un enfant peut être modifié et remplacé par le domicile des parents adoptifs. Le tribunal estime qu’il est nécessaire d’appliquer ces critères même si, dans ce cas, il ne s’agit pas d’une adoption internationale en tant que telle.

L’arrêt assure que dans ce cas, la “publicité enregistrée” d’un certain lieu de naissance à l’étranger qui, par exemple, figurerait sur la pièce d’identité nationale ou sur le passeport, violerait le droit à la vie privée du mineur, car elle révélerait l’existence de l’adoption et les circonstances liées à l’origine, ce qui constituerait une discrimination par rapport aux autres adoptions internationales.

(Nous travaillons à élargir ces informations)



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