Pourquoi le Hezbollah s’est appuyé sur des téléavertisseurs et des talkies-walkies

Les dispositifs explosifs présents dans les smartphones ou les téléavertisseurs peuvent être détectés aux portes de sécurité, par exemple dans les aéroports. Mais selon les experts, il est également possible de créer un court-circuit dans la batterie d’un smartphone en manipulant le matériel intégré, ce qui pourrait déclencher une explosion tout aussi puissante sans utiliser d’explosifs. On ne sait pas si même une mise à jour en direct pourrait suffire à manipuler les paramètres de charge afin que les batteries prennent feu.
Le Hezbollah a apparemment trouvé que l’exploitation d’un réseau de téléavertisseurs et de talkies-walkies était la solution idéale. Ils communiquent sur le spectre des ultra-hautes fréquences. Cela a permis à l’organisation terroriste de créer facilement son propre réseau, car seules quelques tours radio sont nécessaires pour couvrir entièrement même un pays vaste et montagneux. Les coûts d’exploitation du réseau sont également gérables. Les ondes radio sont transportées sur de très longues distances et atteignent également l’intérieur des bâtiments. Selon la norme GSM, tous les réseaux mobiles sont équipés d’une « passerelle d’interception légale » qui permet aux autorités d’enquête d’écouter le contenu des conversations, de lire des messages texte et de lire des informations de localisation. Les deux réseaux mobiles du Liban appartiennent à l’État et sont exploités par deux sociétés privées.