L’IMC chez l’enfant est lié à un risque accru de schizophrénie

HealthDay News — L’indice de masse corporelle (IMC) de l’enfance a un effet direct et durable sur le risque de schizophrénie plus tard dans la vie, selon une étude publiée en ligne le 13 septembre dans Progrès scientifiques.

Pei Xiao, de l’hôpital pour enfants de Pékin en Chine, et ses collègues ont utilisé les données du Psychiatric Genomics Consortium et de l’étude FinnGen pour examiner les effets causaux de l’IMC de l’enfance et de l’âge adulte sur les troubles psychiatriques de l’adulte, notamment la maladie d’Alzheimer, l’anxiété, le trouble dépressif majeur, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et la schizophrénie.

Les chercheurs ont constaté une association significative entre l’IMC de l’enfance et un risque accru de schizophrénie, tandis que l’IMC à l’âge adulte était associé à un risque réduit de TOC et de schizophrénie. Un effet causal direct de l’IMC de l’enfance sur la schizophrénie a été indiqué par des analyses de randomisation mendélienne multivariée, indépendamment de l’IMC à l’âge adulte et des facteurs liés au mode de vie. Il n’y avait aucune preuve d’association causale entre l’IMC de l’enfance et d’autres résultats psychiatriques.

« Ces résultats soulignent l’importance cruciale des interventions précoces pour atténuer les conséquences à long terme de l’obésité infantile sur la santé mentale », écrivent les auteurs. « Dans l’ensemble, notre étude fournit des preuves solides aux décideurs politiques et aux professionnels de la santé pour développer des interventions ciblées visant à réduire l’obésité infantile et à atténuer ses conséquences à long terme sur la santé mentale. »

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