La qualité de l’eau est épouvantable, ce qui entraîne une crise imminente de l’azote.

La qualité de l’eau est épouvantable, ce qui entraîne une crise imminente de l’azote.

Il reste moins de trois ans au Brabant pour mettre de l’ordre dans ses eaux souterraines et superficielles. Mais selon les experts, il n’y a aucune chance que « nous » puissions répondre à temps aux exigences strictes de qualité. Et cela peut être catastrophique. Non seulement les dommages causés à la nature augmentent, mais il existe également la menace d’une méga-amende pour la province et il y aura un éventuel arrêt des permis pour la construction de digues, de ponts et de maisons. Donc crise d’azote, mais pire encore. C’est pourquoi la province met désormais tout en œuvre.

Comment ça marche exactement ? En 2000, les pays de l’Union européenne ont convenu que les eaux souterraines et les eaux de surface devaient être de bonne qualité. Les pays ont fixé ces règles dans leur propre législation dans ce que l’on appelle la Directive Cadre sur l’Eau (DCE).

Qu’est-ce que la DCE
Les gouvernements ont donc l’obligation légale de protéger l’eau. Par exemple, on ne peut pas pomper plus d’eau qu’on n’en ajoute et la qualité de l’eau ne peut pas se détériorer. La contamination existante doit également être inversée et la vie végétale et animale doit être restaurée. Une « interdiction de détérioration » s’applique également à ce sujet. Le nombre de substances mesurées n’est pas mauvais : il y en a actuellement environ deux cents.

C’est peut-être la partie la plus importante de la DCE un dehors, tous dehors-principe. Cela signifie que la qualité de l’eau n’est bonne que lorsque toutes les exigences sont remplies. Ce n’est actuellement le cas nulle part dans le Brabant. Et c’est là que nous en sommes dehors.

Des conséquences majeures
Ne pas atteindre les objectifs de la DCE peut avoir d’énormes conséquences. Premièrement, la nature peut être encore plus endommagée et la mauvaise eau présente un risque pour la santé des personnes. Mais les permis peuvent aussi être bloqués : les entreprises qui souhaitent rejeter ou utiliser de l’eau ne peuvent plus obtenir de permis. On peut la comparer à la crise actuelle de l’azote, mais en bien plus grande ampleur.

Concrètement, un tel gel des permis signifierait que la construction de renforcements de digues et de ponts risquerait de se heurter à des difficultés. Et cela peut également avoir des conséquences sur la construction de maisons, par exemple si une fosse de construction doit être vidangée.

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En outre, Bruxelles peut imposer une amende unique et une astreinte journalière à la province s’il apparaît que le Brabant n’a pas fait suffisamment pour atteindre les objectifs. Le montant pourrait s’élever à des centaines de millions d’euros, estime la province.

Eau en mauvais état
Il y a de fortes chances que nous devions faire face à certaines de ces conséquences. Car le mauvais état des eaux brabançonnes a été récemment révélé par diverses études. Les mesures montrent que les pesticides, les médicaments, les PFAS et les substances industrielles sont largement répandus. C’est particulièrement le cas dans les eaux de surface, mais si une substance se retrouve dans le sol via les eaux de surface, elle y reste souvent. Et cela peut avoir des conséquences à très long terme sur la qualité des eaux souterraines.

Les compagnies d’eau potable le remarquent également. Selon la province, on trouve de plus en plus de pesticides à proximité des zones de captage d’eau. Dans certaines zones, des pesticides sont même présents dans la zone d’extraction. En outre, les entreprises s’inquiètent également de l’utilisation croissante des eaux souterraines.

Une autre préoccupation, selon les chercheurs, est que les substances mesurées pour la première fois sont immédiatement trouvées fréquemment. Par exemple, ils ont trouvé cinq substances contenant des PFAS dans les eaux de surface et les eaux usées traitées.

Les objectifs restent valables
Il est clair depuis un certain temps, tant à La Haye qu’à Den Bosch, que les objectifs de la DCE ne seront absolument pas atteints avant 2027. Le gouvernement ne doit pas compter sur des exceptions, car il n’y a pratiquement aucune raison pour cela au sein de la DCE. Il est pourtant important de continuer à y travailler, selon le gouvernement provincial. Car même après 2027, les objectifs resteront en place et la qualité de l’eau devra s’améliorer.

Afin de réaliser au moins quelques progrès à cet égard dans les années à venir, la province développera dans un avenir proche ce que l’on appelle une « impulsion KRW ». Cela devrait inclure un ensemble de mesures. La commune espère ainsi empêcher l’ajout d’un deuxième garde-eau dans le Brabant en plus du sas d’azote actuel.

La province souhaite également se protéger ainsi contre d’éventuelles poursuites. Le gouvernement provincial espère démontrer qu’il a « tout mis en œuvre » pour prendre les mesures nécessaires. L’intention est également d’éviter une amende de la part de Bruxelles. Reste à savoir si cela réussira dans quelques années. Le paquet de mesures supplémentaires doit entrer en vigueur au premier semestre 2025.

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2024-09-23 11:55:21
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