Après les élections régionales dans le Brandebourg : perdants et dirigeants

2024-09-23 18:21:00

Le SPD se voit renforcé par les résultats des élections de Brandebourg. Les Verts et le FDP indiquent clairement les limites de leur travail aux feux tricolores.

Lars Klingbeil et Dietmar Woidke lors de leur conférence de presse après le conseil d’administration du SPD de lundi Photo : agence de presse dts/imago

Berlin Taz | Certaines similitudes entre le vainqueur des élections brandebourgeoises Dietmar Woidke et le chancelier fédéral Olaf Scholz ne peuvent être niées : la coiffure, par exemple, mais aussi le fait que tous deux appartiennent à l’aile droite du SPD. Mais c’est là que ça se termine. Contrairement à Woidke, qui a remporté dimanche les élections dans le Brandebourg avec plus de 30 pour cent, Dans un récent sondage, seuls 3 pour cent étaient favorables au gouvernement fédéral de feux tricolores dirigé par Scholz.

Néanmoins, le coprésident du SPD, Lars Klingbeil, encouragé par la présence physique du vainqueur des élections de Brandebourg, a lancé lundi le slogan au siège du parti à Berlin : « Je veux gagner les élections fédérales et avec Olaf Scholz ». Il est clair au sein de la direction qu’ils veulent se lancer dans la campagne électorale avec Scholz. “Il n’y a aucune oscillation du tout.”

Et cette clarté est alors aussi une décision. Même Woidke, qui s’était distancé du chancelier ces derniers mois, s’est forcé d’admettre : « Le chancelier est le candidat choisi par le SPD pour le poste de chancelier – comment pourrait-il en être autrement ?

Cependant, cela ne devrait pas mettre un terme au débat sur la question K au sein du SPD. Scholz ne sera officiellement nommé qu’à la conférence du parti en juin 2025. Avant cela, il sera candidat en probation. Klingbeil l’a également clairement indiqué : les élections de 2025 ne seront pas un succès assuré. « 2021 ne se répétera pas. Nous avons nos tâches à accomplir.» Le secrétaire général Kevin Kühnert a été encore plus clair la veille. Le SPD doit combattre en bloc, « y compris le chancelier ».

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Déclaration de guerre ou boost de motivation ?

Une déclaration de guerre à Scholz ? Plus un boost de motivation. Scholz agit mieux sous pression, affirment les dirigeants du SPD, c’est pourquoi Klingbeil et Kühnert serrent un peu la vis. Bien que Scholz ne le ressente au début que de loin, il est présent au Sommet de l’ONU sur le futur à New York et n’a dit que brièvement : « C’est formidable que nous ayons gagné. »

Mais ce n’est pas seulement le chancelier qui doit se ressaisir. Le SPD a également quelques points à clarifier : avec quel discours aborde-t-il la campagne électorale ? Le conseil d’administration souhaite fournir des premières réponses lors d’une retraite de trois jours qui débutera le 12 octobre.

Lars Klingbeil, coprésident du SPD

“J’espère que personne dans la coalition n’aura l’idée de fuir ses responsabilités.”

Mais la question la plus importante est peut-être la suivante : que se passe-t-il ensuite aux feux tricolores ? Si le SPD obtient ce qu’il veut, la campagne électorale proprement dite ne commencera pas avant un an et il veut faire avancer certaines choses avant : la loi sur les négociations collectives, par exemple, qui ne prévoit des contrats publics que pour les entreprises qui paient équitablement. salaires, et l’adoption du paquet de retraites, ce qui signifie que le niveau des retraites devrait se stabiliser à 48 pour cent du salaire moyen. Le leader du SPD a même posé cette dernière condition : « Le paquet sur les retraites doit être finalisé au plus tard au moment de l’adoption du budget. »

Le plus grand facteur d’incertitude est le FDP, qui a subi dimanche une défaite électorale historique avec 0,8 pour cent des voix dans le Brandebourg. Le leader du FDP, Christian Lindner, a qualifié le résultat de lundi de « qui donne à réfléchir » et a annoncé un « automne de décisions ». Pour les libéraux, il faut clarifier la question de savoir si le gouvernement des feux de circulation peut parvenir à un dénominateur commun en matière de restrictions supplémentaires en matière de migration, de croissance économique et de budget. Il a toutefois pris ses distances avec les déclarations du vice-président de son parti, Wolfgang Kubicki, qui avait appelé à des solutions communes aux problèmes économiques « dans les 14 prochains jours » et qui ne voyait par ailleurs « aucun intérêt » pour les libéraux de s’impliquer dans les feux de circulation.

Klingbeil met en garde les libéraux

Lindner, pour sa part, a parlé du « courage » qu’exige le travail au sein du gouvernement et a promis : « Il serait également courageux de déclencher une nouvelle dynamique lorsque l’on atteint les limites de ce qui est possible. » Il a déjà semé le doute sur le sujet. Loi sur la négociation collective : Le projet actuel ne correspond pas à l’accord de l’accord de coalition visant à le mettre en œuvre de manière à réduire la bureaucratie.

Klingbeil a mis en garde les libéraux contre le fait de pousser les limites trop loin : « J’espère que personne dans la coalition n’aura l’idée de fuir ses responsabilités. »

Le chef du parti, Omid Nouripour, a consciencieusement assuré les Verts que le travail se poursuivrait. “C’est tout alors.” Son cœur n’est plus dans la coalition. Les Verts ont également été expulsés dimanche du Parlement du Land de Potsdam. Deux perdants et un vainqueur des élections – ce ne sont pas de bonnes conditions pour une reprise aux feux tricolores.



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