Il s’agit du premier article d’une série en deux parties sur l’intérêt croissant de la Chine pour les canaux, tant au pays qu’à l’étranger, et sur ce que leur construction signifiera pour la croissance économique et les voies de transport.
Des mois plus tôt que prévu, un projet de canal polarisant soutenu par la Chine a été lancé au Cambodge le 5 août, jour du 72e anniversaire de Hun Sen, ancien Premier ministre cambodgien et chef de gouvernement le plus longtemps en poste dans l’histoire du pays.
« Nous devons construire ce canal à tout prix », a proclamé l’actuel Premier ministre Hun Manet lors de l’événement de lancement. Il n’a pas fallu longtemps pour que le canal Funan Techo passe de la planche à dessin à la construction après avoir été annoncé début 2023. En octobre, lors de sa visite en Chine pour assister au Forum annuel de la Ceinture et de la Route, Hun Manet – le fils de Hun Sen – a assisté à la cérémonie de signature d’un accord-cadre avec la société d’État China Bridge and Road Corporation (CRBC).
Le Cambodge considère la Chine comme un partenaire naturel avec lequel il pourrait construire ce canal tant attendu. La deuxième économie mondiale a soutenu de nombreux projets d’infrastructures cambodgiens ces dernières années, mais ce canal est le premier du genre.
Pour la Chine, qui a son propre programme visant à renforcer la connectivité avec les pays d’Asie du Sud-Est en investissant dans les liaisons de transport régionales – y compris un canal intérieur en construction dans la région autonome Zhuang du Guangxi, dans le sud de la Chine, ainsi que plusieurs chemins de fer transfrontaliers – la voie navigable de 180 km (110 miles) au Cambodge présente sans aucun doute une opportunité attrayante.
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