Pete Doherty et Carl Barât en parfaite harmonie pour une joyeuse séance de chant – The Irish Times

Les Libertins

3Théâtre Olympia, Dublin★★★★☆

Peu de gens reviennent d’une peine de prison pour avoir cambriolé l’appartement d’un membre du groupe, mais Pete Doherty, l’auteur du crime dans cette affaire judiciaire de 2003, et Carl Barât, la victime, ont une amitié et un partenariat qui transcendent les innombrables transgressions de Doherty.

Aujourd’hui, Doherty est, pour citer un autre survivant du rock’n’roll, Keith Richards, « heureux d’être ici, heureux d’être n’importe où ». Il est abstinent depuis cinq ans et le public du concert à guichets fermés des Libertines au 3Olympia Theatre de Dublin lundi est venu pour la musique, pas pour le feuilleton. C’est un public qui était jeune quand le groupe était jeune, la plupart d’entre eux ont maintenant entre 35 et 40 ans. Les baby-sitters de Dublin sont probablement occupées.

Doherty est vêtu d’un manteau trois-quarts et d’un chapeau trilby, comme un bookmaker lors d’une réunion de Noël à Leopardstown. Barât semble sans âge. Peu d’hommes de quarante ans peuvent porter une casquette Peaky Blinders et un t-shirt sans manches.

Quatre albums en 25 ans, c’est peu, mais pour The Libertines, c’est la qualité plutôt que la quantité. Leur dernier album, All Quiet on the Eastern Esplanade, a enchanté les fans avec une suite de chansons au moins égale à celles du précédent.

[ Pete Doherty: ‘I’ve never wanted to top myself. I’m blindingly optimistic. Ravingly optimistic’Opens in new window ]

Run Run Run, l’un des morceaux de l’album, est un joyeux début d’album, et un signal que le groupe est là pour promouvoir son nouvel album, et non pour se nourrir de nostalgie. Étant donné le chaos qui a entouré leur première incarnation, cela est compréhensible.

L’un des moments forts du nouvel album est la scintillante et contemplative Night of the Hunter. Barât se remet au piano pour permettre à l’auteure-compositrice-interprète irlandaise Lisa O’Neill d’accompagner Doherty au chant.

Up the Bracket, Music When the Lights Go Out et What Katie Did, tous issus de leur apogée, sont des chansons parfaites à chanter un lundi soir.

Voir les Libertines en concert, c’est assister à l’interaction entre Doherty et Barât. Leurs voix sont similaires et s’harmonisent bien. Leurs parties de guitare sont parfaitement délimitées. Le travail de leader de Barât n’a rien de très complexe, mais il complète parfaitement les chansons.

Au moment où le rappel commence, Doherty a revêtu un haut de survêtement Guinness plutôt moulant, mais c’est Barât qui boit la Guinness sur scène. Time for Heroes et la chanson finale, Don’t Look Back into the Sun, sont des chansons parfaites pour conclure.

« Qu’est-il advenu des jeunes gens prometteurs, qu’est-il advenu des rêves que nous avions ? » se demandaient autrefois les Libertines. Ils sont toujours là, prospèrent et survivent.

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