Plus de 25 000 femmes âgées de 19 à 45 ans ont été vaccinées contre le VPH

Depuis huit mois, depuis que le vaccin contre le VPH est remboursé à 50 % pour les femmes de 19 à 45 ans, plus de 25 000 femmes ont reçu au moins une dose du vaccin, selon les données de l’Institut national de la santé publique (INSP). Ce vaccin est entièrement remboursé pour les adolescents de 11 à 18 ans, filles et garçons, mais la mesure de remboursement partiel pour les adultes, instaurée en décembre 2023, a encouragé un nombre important de femmes adultes à se protéger contre le virus, écrivent-elles. hotnews.ro.

Données sur la vaccination

Selon les données soumises par l’INSP, entre décembre 2023 et août 2024 :

25 727 femmes âgées de 19 à 45 ans ont reçu leur première dose du vaccin ;

469 femmes ont reçu la deuxième dose ;

4 243 femmes ont reçu le calendrier complet de vaccination, qui comprend trois doses administrées à des intervalles de deux et six mois.

La vaccination complète contre le VPH est essentielle pour assurer une protection maximale contre les souches du virus qui peuvent causer diverses formes de cancer, en particulier le cancer du col de l’utérus.

Coût et accessibilité des vaccins

En pharmacie, une dose de vaccin contre le VPH coûte environ 650 lei, mais avec la compensation de 50 %, le coût tombe à environ 300 lei pour les femmes adultes. Les ordonnances pour le vaccin compensé peuvent être délivrées par des médecins de famille ou des gynécologues spécialistes, et le vaccin peut être acheté ensuite en pharmacie. Après le début de la vie sexuelle, la vaccination est recommandée après une discussion avec le gynécologue et souvent après avoir effectué un test Pap.

La Roumanie et la vaccination anti-HPV

La Roumanie occupe la première place en Europe, tant en termes de nombre de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus que de nombre de décès causés par cette maladie. Chaque année, environ 3 500 femmes roumaines reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus et près de 50 % d’entre elles perdent leur combat contre la maladie. Les données montrent que 2 000 femmes meurent chaque année de ce type de cancer, une réalité douloureuse qui rend la prévention par la vaccination d’autant plus importante.

« Évidemment, les données sur la vaccination sont bonnes pour le moment. Les chiffres sont encourageants et les jeunes femmes, plus soucieuses de leur santé, prennent elles-mêmes les décisions. Contrairement aux mineures pour lesquelles ce sont les parents qui prennent les décisions, les femmes adultes choisissent elles-mêmes de se faire vacciner », explique la Dre Carmen Ungurean, experte en santé publique à l’INSP et coordinatrice du Programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus.

L’impact de la vaccination sur la santé publique

Le virus du papillome humain (VPH) est l’infection virale sexuellement transmissible la plus courante et touche un très grand pourcentage de la population sexuellement active. Dans la plupart des cas, le virus est éliminé par le système immunitaire, mais lorsque cela ne se produit pas, l’infection peut entraîner le développement de certains types de cancer, dont le plus courant est le cancer du col de l’utérus.

« Dans 80 % des cas, l’infection au VPH disparaît d’elle-même, sans laisser de traces. Mais la persistance du virus dans le col de l’utérus est le problème. Les infections récurrentes peuvent entraîner l’apparition de lésions précancéreuses et, à terme, de cancer du col de l’utérus », explique la Dre Carmen Ungurean.

Bien que le vaccin soit plus efficace avant le début de la vie sexuelle, il est également recommandé après pour prévenir les infections récurrentes. Un autre avantage majeur de la vaccination est la protection contre d’autres souches du VPH, même pour les femmes qui ont déjà été infectées par une souche particulière.

La nécessité d’un programme de dépistage efficace

La vaccination contre le VPH est une mesure essentielle mais non suffisante pour prévenir complètement le cancer du col de l’utérus. Un programme de dépistage efficace permet d’identifier les lésions précancéreuses à temps, ce qui permet une intervention et un traitement précoces.

En Roumanie, cependant, seulement 8 % environ de la population éligible participe aux programmes de dépistage, ce qui est bien en dessous de la moyenne d’autres pays européens, comme le Portugal, qui atteint un pourcentage de 87 %. Cette situation montre l’urgence d’améliorer à la fois l’accès et l’éducation en matière de dépistage du cancer du col de l’utérus en Roumanie.

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