Une femme de 35 ans accusée d’avoir causé des « blessures catastrophiques » à un jeune enfant rejette la faute sur son mari, qu’elle considère comme « la seule personne possible »

Une femme d’Irlande du Nord, jugée pour avoir causé des blessures catastrophiques à un très jeune enfant, a imputé la responsabilité à son mari et coaccusé.

Lors d’un témoignage en larmes devant le tribunal de Newry, Amanda Fulton, originaire d’Antrim, a accusé son mari Christopher d’avoir infligé des blessures qui, selon les experts, étaient semblables à celles qu’un enfant pourrait subir dans un accident de voiture.

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Amanda Fulton a accusé son mari Christopher d’avoir infligé les blessures

Elle a déclaré au procureur de la défense Seamus McNeill qu’elle avait pris en compte la chronologie avancée par de nombreux experts selon laquelle le nourrisson avait subi ses blessures dans les 12 heures précédant son admission à l’hôpital le 7 novembre 2019.

« À quoi cela vous a-t-il amené à penser ? », a demandé l’avocat principal.

Mme Fulton lui a dit : « Qu’il n’y avait qu’une seule personne qui aurait pu faire ça au petit garçon. »

M. McNeill a alors demandé : « Qui était-ce ? »

Essuyant ses larmes et les épaules tremblantes d’émotion, Mme Fulton, 35 ans, a répondu : « Chris. »

Les Fulton, tous deux âgés de 35 ans et originaires de Rockfield Gardens à Mosside près de Ballymoney, sont accusés d’avoir causé des lésions corporelles graves avec intention, causant ou permettant à l’enfant de subir des dommages physiques importants.

Ils sont également accusés de cruauté envers un enfant, car ils auraient volontairement négligé l’enfant d’une manière susceptible de lui causer des souffrances.

Les infractions auraient été commises entre le 5 et le 8 novembre 2019.

Le couple fait face à une nouvelle accusation de cruauté envers un enfant, mais cette dernière accusation aurait été commise entre le 17 octobre et le 2 novembre.

Le procureur KC Toby Hedworth a expliqué que cela était dû au fait que certaines des fractures des côtes de l’enfant étaient plus anciennes et déjà en voie de guérison.

Le jury a entendu que lorsque le « très jeune enfant » a été admis à l’hôpital Royal Belfast pour enfants malades, les médecins ont constaté qu’il avait subi une multitude de blessures qui menaçaient sa vie.

DE NOMBREUSES BLESSURES

Ces lésions comprenaient : une fracture du crâne associée à une hémorragie cérébrale et à une hémorragie rétinienne ; 26 fractures des côtes ; des fractures des deux os de la cuisse ; des fractures des deux os du tibia ; une fracture du poignet ; et de multiples lacérations du foie.

Lors de l’ouverture officielle du procès il y a trois semaines, M. Hedworth a déclaré au jury que la thèse de la Couronne était que l’enfant avait été soumis à un traumatisme contondant important, que ce soit par un coup de poing avec un poing fermé ou par un jet ou une chute sur une surface dure, des secousses suffisamment violentes pour provoquer des fractures et une compression avec une force suffisante pour fracturer plusieurs côtes.

L’avocat principal a expliqué comment l’accusation estime que l’un ou l’autre des accusés a infligé les blessures à un moment et à un endroit où leur coaccusé était « à proximité » et aurait su que l’enfant était blessé, mais ils n’ont rien fait pour intervenir.

« Grave et significatif »

Le jury a entendu les témoignages de nombreux experts médicaux décrivant les blessures subies par le très jeune garçon comme étant « graves et importantes » et si graves qu’il serait décédé sans intervention médicale.

Les différents médecins pédiatres consultants ont tous convenu qu’un incident impliquant un traumatisme contondant et une secousse potentielle avec un adulte comprimant la cage thoracique serait une explication possible des « blessures non accidentelles ».

Les déclarations faites aujourd’hui par Mme Fulton sont la première fois depuis près de quatre ans qu’elle émet l’hypothèse que son mari pourrait être le coupable.

La semaine dernière, le jury a entendu que lors d’une série d’interrogatoires de police demandant comment l’enfant avait pu subir de telles blessures, elle avait affirmé : « Je n’ai aucune explication. »

Médecin généraliste contacté

Dans son témoignage d’aujourd’hui, elle a raconté à M. McNeill que même si elle n’était pas sûre des horaires, tout était normal en ce qui concerne les habitudes d’alimentation et de sommeil de la victime jusqu’à ce qu’il refuse les biberons à 4 heures et 7 heures du matin et c’est vers 10 heures qu’il s’est réveillé mais était « très, très somnolent – ses yeux n’étaient qu’à moitié ouverts », alors le couple a contacté le médecin généraliste.

Le jury a entendu comment le médecin généraliste a vu l’enfant vers 16 heures et quand il a vu que l’une des pupilles de l’enfant avait éclaté, signe d’une lésion cérébrale potentielle, il a d’abord été emmené à l’hôpital Causeway puis transporté d’urgence à l’unité de soins intensifs du Royal Belfast Hospital for Sick Children où les médecins leur ont dit que le nourrisson était dans un état critique et pouvait mourir.

« Honnêtement, je ne sais pas à quoi je pensais [at that stage]« , a-t-elle dit à M. McNeill, je n’arrêtais pas de penser : « S’il vous plaît, laissez-le aller bien. »

« L’avez-vous blessé d’une manière ou d’une autre ? Avez-vous perdu votre sang-froid et le contrôle de vous-même ? », a demandé M. McNeill.

« Non, je ne l’ai pas fait », a affirmé Mme Fulton.

Le procès se poursuivra demain, date à laquelle l’accusée sera interrogée par l’avocat de son mari.

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