Selon l’Institut Robert Koch, le nombre d’infections respiratoires est déjà très élevé pour cette période de l’année. Cela est principalement dû aux virus du rhume, au coronavirus et à d’autres infections de type grippal. Mais il existe désormais une autre maladie qui suscite l’inquiétude des médecins : la pneumonie grave causée par des mycoplasmes.
Ces agents pathogènes sont la bactérie
Mer “Vérification des documents« Elle touche souvent les enfants et les jeunes, mais aussi les adultes, et se manifeste souvent dans des lieux publics comme les écoles. L’agent pathogène est très contagieux et se transmet principalement par des gouttelettes, parfois aussi par contact. La période d’incubation est de deux à quatre semaines.
Mycoplasma pneunomiae – les antibiotiques classiques ne fonctionnent pas
Le danger réside dans le fait que les bactéries n’ont pas de paroi cellulaire, ce qui explique pourquoi les antibiotiques comme la pénicilline, qui attaquent les parois cellulaires, ne sont pas vraiment efficaces. La maladie doit donc être traitée avec des antibiotiques spéciaux, comme la doxycycline, un antibiotique à large spectre, qui est utilisé, entre autres, pour les bactéries dépourvues de parois cellulaires.
Différences avec la pneumonie typique – les symptômes causés par Mycoplasma pneunomiae
La pneumonie causée par le mycoplasme est différente de la pneumonie classique, qui s’accompagne de fièvre, de frissons et d’une forte toux. La pneumonie causée par le mycoplasme progresse beaucoup plus lentement et est donc plus difficile à détecter. Au début, les patients se plaignent de
- léger mal de gorge
- légère fièvre
- Mal de tête
- Se sentir malade et
- toux sèche.
La maladie dure généralement une à deux semaines. Mais elle peut aussi durer plus longtemps, parfois plusieurs semaines. La toux est particulièrement grave.
Vagues d’infection en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg
Les médecins observent également ce phénomène actuellement. « Chez les enfants et les adolescents, la pneumonie atypique causée par Mycoplasma pneunomiae était jusqu’à présent une maladie plutôt bénigne. Et elle n’était pas très fréquente », explique la pédiatre munichoise Dilek Önaldi-Gildein à «BR24« Mais depuis le début de l’été 2024, un nombre croissant d’enfants et d’adolescents viennent à son cabinet avec une toux très prolongée et parfois avec de la fièvre pendant plus d’une semaine », explique-t-elle. C’est inhabituel à cet âge.
L’association professionnelle des pédiatres du Bade-Wurtemberg signale également une vague d’infections : « D’après les retours des cabinets ambulatoires, il est clair que nous sommes confrontés à une vague de maladies. “, a déclaré le porte-parole Till Reckert à la “Le journal de StuttgartSi l’on entend un léger crépitement lors de l’inspiration et de l’expiration normales, c’est le signe que l’agent pathogène a atteint les poumons, explique-t-il. Dans ce cas, une aide médicale est nécessaire.
Un virologue prévient : « Il est essentiel de consulter un médecin »
Le virologue de Cologne Rolf Kaiser conseille également aux parents d’enfants atteints de consulter un médecin, car si elle n’est pas traitée, la maladie peut durer des semaines, poursuit-il.BR24« Cependant, lorsqu’on traite avec les bons antibiotiques, une amélioration survient après seulement une semaine.
L’augmentation du nombre de cas pourrait être liée aux mesures d’hygiène prises pendant la pandémie
Selon une étude publiée plus tôt cette année dans la revue «La LancetteSelon une étude publiée dans la revue « Health and Safety in the Corona Virus », les mycoplasmes sont plus fréquents dans le monde entier depuis 2023. Une raison possible à cela : en raison des mesures d’hygiène prises pendant la pandémie de Corona, le nombre d’infections à mycoplasmes a également diminué.
En conséquence, l’immunité collective pourrait avoir diminué dans le monde entier, ce qui se traduit par des infections à mycoplasmes plus fréquentes et des évolutions de la maladie plus graves.
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