Issue d’une famille de rugbymen, avec son frère Julian Antoniazzi jouant dans des écoles galloises, Tonia a étudié le français et l’italien à l’université d’Exeter. C’est là qu’elle a joué pour l’équipe féminine d’Exeter après les avoir rencontrées lors de la foire des nouveaux arrivants, car l’université n’avait pas d’équipe féminine à l’époque.
Déjà membre du conseil d’administration des Scarlets, elle a été élevée à Llanelli par sa mère galloise et son père gallois-italien et, avec Stradey Park visible de chez elle, a grandi sur les terrasses en soutenant l’équipe.
Aujourd’hui à la tête du groupe multipartite de députés et de membres de la Chambre des Lords qui partagent un intérêt pour le rugby, Tonia est en poste à Westminster depuis juin 2017.
Elle a ensuite obtenu un PGCE à l’Université de Cardiff, enseignant à Wigan avant de retourner dans l’ouest du Pays de Galles en tant que responsable des langues étrangères modernes à Ysgol Bryngwyn à Llanelli.
Pendant son séjour à Wigan, elle a joué pour Waterloo, aux côtés de l’Anglaise Gill Burns qui reste une amie et se souvient : « Tonia a ajouté une réelle force et une réelle puissance au pack de Waterloo jouant en Premiership.
« Elle a été un soutien pour le Pays de Galles lors de son dernier match. Ils ont eu du mal contre une équipe d’Angleterre qui était l’une des meilleures au monde, mais elle était une grande joueuse et un personnage fantastique.
« C’est formidable de la voir assumer ce rôle au Parlement. Je ne vois personne de mieux placé pour cela. »
Tonia a remporté neuf sélections en tant que pilier pour le Pays de Galles en trois ans et a joué pour l’équipe féminine de Benetton Trévise, les Red Panthers, pendant un an alors qu’elle étudiait à Venise.
Elle a participé à la Coupe du monde féminine en 1998 et sa dernière sélection remonte à 1999 lors du tout premier Championnat féminin des cinq nations, lorsque l’Angleterre a remporté le Grand Chelem en battant le Pays de Galles à Swansea comme dernier adversaire et en gagnant 83-11.
Tonia déclare : « Ma passion pour le rugby est plus forte que jamais et je souhaite utiliser cette plateforme pour promouvoir le rugby féminin et impliquer davantage de femmes et de filles à tous les niveaux. Le rugby m’a beaucoup apporté et je souhaite que d’autres personnes puissent vivre la même expérience que moi. »
« Le Tournoi des Six Nations féminin est l’un des moments forts de mon calendrier et, dans une année de Coupe du monde, je serai plus investie que jamais. »
Depuis sa retraite du rugby international, elle est une championne de la croissance et du développement du rugby féminin et de l’inclusion à tous les niveaux du jeu.
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