Études récentes sur la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques et les maux de tête

Cette transcription a été modifiée pour plus de clarté.

Chers collègues, je m’appelle Christoph Diener et je travaille à la Faculté de médecine de l’Université de Duisbourg-Essen en Allemagne. Aujourd’hui, je voudrais vous parler de sept études en neurologie.

Biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer

Je voudrais commencer par le diagnostic de La maladie d’Alzheimer en utilisant des biomarqueurs. Une étude En Suède, une équipe de chercheurs a étudié la précision des biomarqueurs plasmatiques pour le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Ils ont recruté 600 patients atteints de troubles cognitifs et ont mesuré les taux plasmatiques de tau 217 phosphorylé, d’amyloïde bêta 42 et d’amyloïde bêta 40. Ils ont validé les biomarqueurs avec le diagnostic clinique de la maladie d’Alzheimer et avec des échantillons de liquide céphalorachidien.

Au total, 23 % des patients souffraient de troubles cognitifs, 44 % de troubles cognitifs légers et 33 % de démence. Ces analyses sanguines présentaient une sensibilité et une précision très élevées, bien que chez des personnes souffrant simplement de troubles cognitifs.

Mais quelle est la conséquence ? Qu’en est-il des personnes atteintes d’une maladie débutante ? Voulez-vous vraiment savoir si vous aurez la maladie d’Alzheimer dans cinq ans ? Dans un domaine où nous ne disposons pas de thérapies vraiment efficaces, c’est un dilemme éthique.

GLP-1 et événements vasculaires

Ma prochaine étude porte sur les médicaments antidiabétiques glucagonAgonistes du récepteur du peptide 1 de type GLP-1 (GLP-1) et agonistes du récepteur du polypeptide insulinotrope dépendant du glucose (GIP), pour le traitement du diabète. Cette étudepublié dans le Journal européen des accidents vasculaires cérébrauxune méta-analyse a été réalisée pour déterminer si ces nouveaux médicaments avaient également un impact sur les événements vasculaires.

Ils ont analysé 13 études randomisées portant sur plus de 65 000 patients diabétiques. Comparés au placebo, les nouveaux médicaments antidiabétiques ont réduit les événements vasculaires majeurs de 13 %, la mortalité toutes causes confondues de 22 %, le risque d’accident vasculaire cérébral de 16 % et le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique de 25 %.

C’est un sujet d’une grande importance car les médicaments antidiabétiques traditionnels ont permis de traiter le diabète, mais ils n’ont pas réduit de manière significative le risque d’accidents vasculaires. Le véritable dilemme est la disponibilité de ces médicaments, et la limitation la plus importante est leur coût élevé.

La sclérose en plaques et le vaccin contre la COVID

Ma prochaine étude porte sur la sclérose en plaques (SEP). La question était de savoir si la vaccination contre la COVID-19 augmente le risque d’une nouvelle manifestation de la SEP. Cette étudepublié dans NeurologieIl s’agit d’une étude nationale réalisée en France auprès de plus d’un million de patients atteints de SEP, dont 82 % étaient vaccinés. L’étude n’a observé aucune augmentation du risque de rechute de la SEP. Cette observation importante est également valable pour d’autres vaccins.

Exposition au valproate et malformations congénitales

Cette étude du Danemark, publié en Ouverture du réseau JAMAont analysé plus d’un million de nouveau-nés entre 1997 et 2017. Chez 1330 de ces enfants, les pères ont pris de l’acide valproïque pendant la spermatogenèse.

La période d’observation moyenne était de 10 ans et aucun risque accru de malformations congénitales majeures ou de troubles du développement neurologique n’a été observé. Ces données sont en contradiction avec les recommandations de l’EMA et de son comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance, et il faudra voir comment les lignes directrices seront adaptées.

Médicaments contre les maux de tête

Mes trois prochaines études traitent de mal de tête. La Société internationale des céphalées recommandations de pratique publiées pour le traitement aigu des crises de migraine chez CéphaléeLes recommandations sont généralement basées sur des essais randomisés contrôlés par placebo, mais ces essais ne peuvent souvent pas donner de conseils pour les problèmes cliniques quotidiens. Par exemple, que faire si un triptan ne fonctionne pas, que faire en cas de récidive, peut-on combiner un traitement aigu, etc. C’est pourquoi un groupe d’experts a établi 17 questions pratiques sur le traitement aigu des crises de migraine et donne des recommandations pratiques pour une utilisation clinique quotidienne.

Il faudra attendre que ces médicaments soient sur le marché pour voir s’il y a réellement une différence entre l’atogepant et le rimegepant.

Enfin, une population très importante comprend les personnes souffrant de migraines et de céphalées dues à une surconsommation de médicaments ou à une surconsommation de médicaments. Une étude observationnelle rétrospective chez 291 patients en Allemagne, publié dans Le Journal des maux de tête et de la douleuront montré que le traitement de ces patients avec érénumab, frémanezumabou galcanézumab est très efficace. Ces patients n’ont pas besoin d’interrompre leur traitement ou de sevrer leur traitement.

Cela signifie que le séquençage chez ces patients présentant une surconsommation de médicaments est conseillé. S’ils ne sont pas en mesure de réduire leurs jours de prise, l’étape suivante serait la prévention avec un anticorps monoclonal, qui comprend eptinezumabCe n’est qu’en cas d’échec que nous recommandons de suspendre le traitement aigu ou d’arrêter le traitement.

Chers collègues, chers amis, voici sept études intéressantes. Je suis Christoph Diener, de la faculté de médecine de l’université de Duisbourg-Essen. Merci beaucoup de m’avoir écouté et regardé.

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