Les députés se réunissent mardi prochain sur la réforme électorale et reportent le traitement du Budget

2024-09-26 04:01:30

Il Le parti au pouvoir convoquera une réunion mardi prochain à la Chambre des députés avec la réforme électorale partielle, qui comprend le scrutin papier unique (BUP) et le « casier vierge » contre les candidats reconnus coupables de corruption. C’est pour cette raison que La Libertad Avanza a décidé de reporter d’une semaine le traitement du budget 2025, qui débutera le 8 octobre sans la présence du ministre de l’Économie, Luis Caputo.

L’ordre du jour a été convenu ce mercredi lors de réunions successives au bureau du président de la Chambre basse, Martín Menem. Il a été convenu d’accélérer le vote sur les projets électoraux et de reporter le débat sur le budget, qui prendra plus de temps : cinq réunions d’information de la commission sont prévues avec les responsables avant de signer l’avis.

Le parti au pouvoir dispose des voix nécessaires pour faire du scrutin unique une loi mardi avec le soutien de l’opposition au dialogue, suite à l’avis des commissions lundi. Les députés s’orientent vers l’acceptation des changements introduits par le Sénat (entre autres, le dessin du scrutin a été modifié et celui de Cordoue a été remplacé par celui de Mendoza).

Cependant, la volonté des députés de la province de Buenos Aires d’insister pour que le scrutin inclue la possibilité de voter par liste complète s’imposerait. Le parti au pouvoir avait supprimé cette case au Sénat à la demande des gouverneurs des partis provinciaux, mais aux députés, l’intention est de la restaurer.

Cette décision ne plaît pas à certains dirigeants, dont Alberto Weretilneck (Río Negro), Gustavo Sáenz (Salta) et Hugo Passalacqua (Misiones), réunis au sein du bloc fédéral de l’innovation. Cette question pourrait mettre à rude épreuve les liens avec le gouvernement national dans le avant la discussion du budget.

La deuxième réforme électorale qui sera discutée lors de la séance de mardi est la « table rase », de sorte que, comme l’a établi l’opinion majoritaire, les personnes reconnues coupables de délits de corruption en deuxième instance ne peuvent pas se présenter aux élections nationales. S’il est approuvé, le projet sera soumis au Sénat pour approbation finale.

En revanche, mardi 8, débutera le débat budgétaire au sein de la commission du même nom, présidée par le parti au pouvoir José Luis Espert, en présence du chef de cabinet, Guillermo Francos, et des secrétaires Pablo Quirno (Finances) et Carlos Guberman (Trésor). Malgré les demandes de l’opposition, Caputo ne devrait pas y assister.

Menem prévoit de tenir cinq réunions d’information avec des responsables et de rendre une décision fin novembre pour pouvoir présenter le projet et garantir que le processus au Sénat soit rapide. Pour cela, un travail est mené en tandem avec le bloc au pouvoir au Sénat.

Dans ce scénario, le radicalisme a commencé à élaborer une stratégie commune entre les deux chambres. C’est l’occasion d’une rencontre qui a eu lieu ce mercredi entre députés, sénateurs et ministres de l’Économie des provinces régies par l’UCR.

Alejandro Abraham (Chaco), Marcelo Rivas Piasentini (Corrientes), Federico Cardozo (Jujuy), Víctor Fayad (Mendoza) et Pablo Olivares (Santa Fe) se sont présentés en personne et à distance. Les travaux publics ont été au centre des préoccupations lors de l’entretien, qui a eu lieu dans les bureaux du bloc des sénateurs.

Quelques heures après cette réunion, les députés UCR, menés par Rodrigo De Loredo, se sont rendus au bureau de Menem pour finaliser leur accord sur la séance de mardi (plus tard, l’Assemblée fédérale et les blocs fédéraux de l’innovation l’ont fait).

La nouveauté de la rencontre avec les radicaux (qui refusent de fréquenter la Casa Rosada comme le font le PRO et le MID) a été la présence du ministre de la Déréglementation et de la Transformation de l’État, Federico Sturzenegger.

Le responsable “star” du président Javier Milei a confirmé aux députés qu’il enverrait au Congrès la “loi feuille” pour éliminer les réglementations étatiques devenues “obsolètes” ou “absurdes”. Sturzenegger a également défendu le DNU qui permettra au pouvoir exécutif d’échanger des dettes en devises étrangères sans autorisation du Congrès.



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