Ils étaient heureux de voir ça à Kiel

Aus 3:1 mach 3:3: In den letzten fünf Minuten des Spiels gegen Viktoria Pilsen hat die Eintracht die große Chance zu einem Auftaktsieg in der Europa League leichtfertig verschenkt. Zu verschwenderisch ging sie mit ihren Chancen um, zu unkonzentriert verteidigte sie kurz vor dem Abpfiff.

Zwei Szenen besaßen Symbolcharakter: Als der eingewechselte Farès Chaïbi beim Stand von 3:2 lieber selbst schoss, und zwar in Richtung der pitschnassen Zuschauer, statt querzulegen in die Mitte. Ein 4:2 hätte die Lust der Tschechen auf die Aufholjagd jäh beendet. Wenig später kam es zum zweiten bemerkenswert schwachen Moment der Eintracht: als die Pilsner gar nicht anders konnten, als das Chaos in der Frankfurter Defensive zum späten Ausgleich zu nutzen. Ein letzter Einwurf der Tschechen flog tief in den Frankfurter Strafraum. Anstatt sich mit seinem Gegenspieler in der Luft zu bekämpfen, schaute Arthur Theate dabei zu, wie dieser den Ball in Richtung Fünfmeterraum verlängerte: erster Fehler.

Junior Ebimbe machte es besser, gewann den nächsten Kopfball. Allerdings flog der Ball steil in die Luft und landete an derselben Stelle. Ebimbe verlor das Gleichgewicht, stürzte in den hinauseilenden Torhüter Kauã Santos. Der Brasilianer sah aus, als wüsste er nicht, wo vorne und hinten ist, dabei konnte er wenig dafür, dass ihm Ebimbe vor die Füße fiel. Wäre er etwas früher rausgekommen, hätte er eingreifen können: zweiter Fehler. Kapitän Tuta wiederum war der letzte Frankfurter, der das Gegentor hätte verhindern können. Anstatt hochzuspringen, drehte er sich mit dem Rücken in den tschechischen Angreifer: dritter Fehler.

Le ballon a rebondi de sa tête jusqu’aux pieds de Václav Jemelka. Il a marqué l’égalisation. Les Francfortois frappèrent si fort l’herbe que les gouttes de pluie remontèrent dans les airs. Même avant le but du 2:3, l’Eintracht s’est fait remarquer avec une défense faible. Personne ne s’est senti responsable du buteur Prince Kwabena Adu, à environ six mètres du but, Santos a mis la main sur le ballon apparemment résistant, mais à partir de là, il a sauté dans le but.

La négligence de Francfort soulève un certain nombre de questions : y avait-il une équipe au travail qui, après trois victoires convaincantes consécutives en Bundesliga, pensait avoir tout sous contrôle ? “C’était un but burlesque”, a déclaré Toppmöller, faisant référence au score de 3-3 : “Peut-être qu’il était trop gourmand. En fin de compte, ce n’était pas la meilleure décision », a-t-il déclaré à Kauã Santos. Dans l’ensemble, son équipe s’est montrée trop décontractée en perdant le ballon. “C’est comme ça qu’on construit son adversaire”, a-t-il ajouté avec colère et a admis : “Peut-être qu’il manquait un peu d’organisation au final.”

Les capitaines Kevin Trapp, Robin Koch et Mario Götze auraient certainement aidé l’Eintracht dans ces dernières minutes. L’entraîneur ne s’est pas rendu service en remplaçant l’expérimenté Rasmus Kristensen alors que le score était de 3-1. Ekitiké, qui a pris l’avantage d’un tir et a rapidement porté le score à 2-1, était également absent dans les dernières minutes. “Après l’avance 3-1, nous avons défendu de manière un peu négligente et naïve”, a déclaré le directeur sportif Markus Krösche.

Parfois, il semblait que les remplaçants du département offensif voulaient particulièrement faire leurs preuves. Krösche voit de la marge : “En tant qu’équipe, nous devons apprendre à gagner de tels matchs et à exploiter les opportunités de manière plus cohérente.” La performance était trop timide à la fin, car “en fin de compte, c’est la Coupe d’Europe et ce sont de bonnes équipes”. Nous devons l’apprendre.

Beaucoup de matériel pédagogique pour l’équipe de Toppmöller. Ce dimanche, le quotidien de la Bundesliga revient à l’ordre du jour. L’Eintracht joue à l’extérieur contre le nouveau promu Hostein Kiel (15h30 dans le téléscripteur en direct FAZ de la Bundesliga et sur DAZN). Avec un point en quatre matchs, Kiel occupe la dernière place du classement. « Peuvent-ils y parvenir par une nuit froide et pluvieuse à Stoke ? » est un dicton courant en Angleterre lorsqu’une équipe talentueuse doit montrer ce qu’elle peut faire dans des conditions défavorables. Alors l’Eintracht peut-il aussi le faire à Kiel, avec une équipe promue qui va probablement lever les barricades ? Ce qui ne lui laissera pas beaucoup de place pour contrer ?

C’est la première fois que les deux clubs se rencontrent dans le football professionnel. A Kiel, ils ont regardé de près : “Les touches sont un bon outil, elles ne sont pas faciles à défendre”, a déclaré vendredi l’entraîneur de Kiel, Marcel Rapp. Il devait penser aux deux derniers buts des Tchèques. Ils sont tombés suite à des objections. Les prévisions météorologiques prévoient des grains pouvant atteindre 45 kilomètres par heure à Kiel. Même les sprinters de l’offensive de l’Eintracht ne sont pas aussi rapides. Il fait frais, il y a du vent : l’Eintracht affronte son prochain test de maturité dans le Grand Nord.