Le Pape encourage l’Église en Belgique à vivre dans la joie de l’Évangile

Dans la matinée du samedi 28 septembre, dans la Cathédrale du Sacré-Cœur de Jésus à Bruxelles, le Pape François a rencontré des évêques, des prêtres, des diacres, des personnes consacrées, des séminaristes et des agents pastoraux.

Silvija Krivteža – Vatican

Le Saint-Père a remercié l’archevêque de Bruxelles pour son discours de félicitations. “Vous êtes «l’Église en chemin»”, a déclaré le Pape, exprimant sa reconnaissance pour la contribution importante de l’Église en Belgique à la formation du laïcat chrétien et pour ses efforts pour être proche de tous. En répondant aux questions, François s’est attardé sur les mots : évangélisation, plaisir, miséricorde.

La première façon est évangélisation. Les changements de notre époque et la crise de la foi, que l’on peut observer en Europe occidentale, nous obligent à revenir à l’essentiel, c’est-à-dire à l’Évangile, pour que la Bonne Nouvelle apportée par Jésus soit de nouveau prêchée à toutes les nations. et sa beauté se révèle. Une crise – toute crise – a dit le Pape – est un moment pour sortir du sommeil et revenir. C’est une merveilleuse opportunité – dans le langage de la Bible Kairos – chercher les voies de l’Esprit comme elles l’étaient avec Abraham, Moïse et les prophètes. Nous sommes passés d’un christianisme ancré dans un contexte social convivial à un christianisme « minoritaire ». Et il faut du courage pour revenir en arrière et s’engager dans le travail d’évangélisation.

Le Pape a souligné que chacun a besoin de courage pour revenir. Le Seigneur ouvre notre cœur à la rencontre de ceux qui sont différents de nous. C’est beau, voire nécessaire, d’avoir des rêves et une spiritualité différents parmi les jeunes. Vous avez dit que “tout le monde est en route, mais nous prenons des chemins différents”. Comme il se doit, il peut y avoir de nombreux chemins personnels ou communautaires qui mènent au même objectif, la rencontre avec le Seigneur. Il y a une place pour chacun dans l’église, et personne ne peut être la copie d’une autre personne. L’unité dans l’Église n’est pas l’uniformité, mais la recherche de l’harmonie dans la diversité ! Comment apporter l’Évangile à une société qui ne l’écoute plus ou s’est détournée de la foi ? – a demandé François.

Il y a une autre façon plaisir. Il s’agit du genre de joie qui nous accompagne et nous soutient même dans les moments sombres et douloureux. C’est un don qui vient d’en haut, de Dieu. C’est la joie d’un cœur éveillé par l’Évangile. C’est la conscience que nous ne sommes pas seuls sur le chemin, que dans les situations de pauvreté, de péché et de souffrance, Dieu est proche de nous, prend soin de nous et ne permet pas à la mort d’avoir le dernier mot. La joie est un signe de grâce – disait alors Josef Ratzinger, qui expliquait que là où il n’y a pas de joie, là où il n’y a pas d’étincelle d’humour, il n’y a pas d’Esprit de Jésus-Christ. Que votre prédication, la célébration des fêtes, le service et l’apostolat rayonnent la joie du cœur, car ils attirent même ceux qui sont loin, a déclaré le Pape.

La troisième voie – miséricorde. L’Évangile du Christ, accepté et partagé, reçu et donné, nous invite à nous réjouir, à découvrir que Dieu est un Père de miséricorde, qui s’émeut pour nous, qui nous élève, qui ne renonce jamais à son amour pour nous. Dieu ne renonce jamais à son amour pour nous, a répété le Saint-Père. Dieu n’abandonne jamais son amour. Face au mal, nous pouvons parfois nous sentir « injustes » parce que nous appliquons simplement la justice laïque : « Celui qui fait le mal doit payer. Cependant, la justice de Dieu est bien plus parfaite : même si ceux qui ont fait le mal sont appelés à rendre le mal. nos erreurs, mais pour être guéris dans le cœur, nous avons besoin de l’amour miséricordieux de Dieu. C’est par sa miséricorde que Dieu nous justifie, car il nous donne un cœur nouveau, une vie nouvelle”.

François a remercié la communauté catholique pour le merveilleux travail qu’elle accomplit en essayant de transformer la souffrance en aide, intimité et compassion. Les abus provoquent de terribles souffrances et blessures, mettant en danger le chemin de la foi. Nous avons besoin de beaucoup de compassion pour ne pas rester raides et froids devant la souffrance des victimes, mais pour leur faire sentir notre proximité et leur apporter toute l’aide possible, pour apprendre d’elles à être une Église qui se fait servante. surtout, ne soumettre personne. Oui, car l’une des racines de la violence est l’abus de pouvoir, lorsque nous utilisons notre rôle pour battre les autres ou les manipuler.

La miséricorde est le mot clé pour les prisonniers. Jésus nous montre que Dieu ne fuit pas nos blessures et nos saletés. Il sait que nous pouvons tous faire le mal, mais que personne n’est méchant. Personne n’est perdu pour toujours. Il est donc juste de suivre toutes les voies de la justice terrestre et les voies humaines, psychologiques et punitives, mais la punition doit être curative, elle doit conduire à la guérison. Il faut aider les gens à se relever et à trouver leur voie dans la vie et dans la société. Rappelons-nous : nous pouvons tous faire le mal, mais personne n’est méchant, personne n’est perdu à jamais. Miséricorde, toujours miséricorde, – a dit le Pape.

“Marchez ensemble pour être une Église miséricordieuse. Rien de chrétien n’arrive sans le Saint-Esprit. C’est ce que nous enseigne la Bienheureuse Vierge Marie, notre Mère. Qu’elle vous guide et vous protège. Je vous donne ma bénédiction. Et n’oubliez pas de prier. pour moi. Merci!” – a déclaré le pape François à la fin de son discours.

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