De nouveaux documents révèlent de profondes inquiétudes de la part des régulateurs

Une transaction suspecte, une comptabilité irrégulière, des défis financiers et des investisseurs à risque.

Des documents révélant pourquoi le gouvernement a pris la mesure inhabituelle de placer l’empire immobilier en difficulté Du Val sous gestion statutaire ont été rendus publics.

Les documents du Cabinet révèlent les inquiétudes des régulateurs quant aux risques posés aux investisseurs et aux créanciers si Du Val et ses multiples entités avaient été autorisées à poursuivre leurs activités.

De grandes parties de la lettre envoyée par l’équipe juridique de la FMA au ministre du Commerce, Andrew Bayly, ainsi que le document du Cabinet associé ont été expurgés.

Dans leur lettre du 17 août, les responsables formulent des recommandations visant à ce que l’entreprise et ses différentes entités soient placées sous direction statutaire.

La FMA a soulevé une série de préoccupations dans la lettre.

Le fonds hypothécaire de Du Val, dans lequel certains considéraient que les investisseurs grossistes avaient investi des sommes d’argent substantielles, connaissait des « défis financiers ». Elle avait prêté tout l’argent des investisseurs et arrêté les distributions aux investisseurs en 2022. Les investisseurs se sont alors vu offrir la possibilité d’échanger leur dette contre des actions.

Pendant ce temps, le fonds Build to Rent de Du Val avait fait défaut sur un prêt de plus de 17 millions de dollars de la China Construction Bank et un séquestre avait été nommé.

En avril, Du Val avait renommé plusieurs de ses filiales – abandonnant le « Du Val » et le remplaçant par « des noms aléatoires comme Orange Pineapple Ltd, Flipping the Lids Ltd et Woodle Ltd ». Certaines entités ont été mises en liquidation ou risquent de l’être.

Le géant comptable PwC a été nommé curateur début août.

La semaine dernière, la société a révélé que Du Val devait 237 millions de dollars à ses créanciers, dont un grand prêteur, l’IRD, des sous-traitants, l’ACC, le Conseil d’Auckland et environ 120 investisseurs.

Ils étaient également particulièrement préoccupés par un certain nombre de sites de développement précieux à Auckland, avec plusieurs accords de vente en place.

La FMA a conclu que la gestion statutaire offrirait une certitude à toutes les parties et permettrait aux affaires de Du Val d’être traitées de manière plus « ordonnée et plus rapide ».

Certains investisseurs ont exprimé leurs inquiétudes à 1News concernant le processus de gestion statutaire, craignant que cela ne mette en danger leurs investissements – et tout espoir de retour des fonds.

Mais les documents indiquent que “à la lumière des inquiétudes concernant certaines transactions, notamment les accords d’échange de participations en commandite contre des actions, les processus orthodoxes de liquidation et de mise sous séquestre ne suffisent pas à préserver les intérêts des investisseurs en particulier”.

La FMA a également déclaré qu’elle réduirait le risque d’inefficacité causé par de multiples processus d’insolvabilité et pourrait mettre fin à tout retard ou réduire les rendements pour les créanciers.

Bayly a accepté les recommandations et les préoccupations de la FMA et a recommandé au Cabinet d’accepter de confier Du Val et ses entités à une direction statutaire, avec l’approbation du gouverneur général, le 21 août.

La gestion statutaire n’a été utilisée par le gouvernement qu’à quelques reprises.

En 1989, Equiticorp est placée sous direction statutaire lors de la faillite de l’entreprise.

L’affaire récente la plus médiatisée est celle impliquant Hubbard Management Funds et Aorangi Finance en 2010.

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