70 « ambassadeurs de la Terre » réunis à la conférence des astronautes à Noordwijk

Koichi Wakata / X.comL’astronaute Koichi Wakata lors de sa sortie dans l’espace en 2023

NOS Nieuws•vandaag, 10h48

  • Anna Mees

    rédacteur en chef National

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Ils ont tous été dans l’espace, certains ensemble et d’autres plusieurs fois. Sur Terre, ces astronautes internationaux se réunissent chaque année lors du Congrès Planétaire van de l’Association des explorateurs de l’espace.

De la Chine aux États-Unis et de la Turquie au Brésil : à partir d’aujourd’hui, environ soixante-dix astronautes se réuniront à Noordwijk pendant une semaine. Cette conférence a lieu pour la première fois aux Pays-Bas.

Les développements dans le domaine spatial se sont succédé à un rythme rapide ces dernières années. Des milliers de satellites flottent, les premiers vols commerciaux ont été lancés dans l’espace – le début du tourisme spatial – et les pays sont à nouveau en compétition pour savoir qui enverra ensuite des humains sur la Lune. (cette fois, pas les États-Unis et la Russie, mais les États-Unis et la Chine).

Les Pays-Bas ne sont pas non plus en reste. Des panneaux solaires de Leiden vont sur la Lune, la Station spatiale internationale (ISS) possède un bras robotique en grande partie néerlandais et les juristes se demandent à qui appartient la Lune.

Ce scientifique de Wageningen tente de faire pousser des pommes de terre sur un sol martien simulé. Jetez un œil à sa première récolte :

La pomme de terre a du mal dans le « sol salé de Mars »

Ce sont quelques-uns des sujets dont les astronautes du Canada, du Japon et de nombreux pays européens discuteront aujourd’hui au Centre européen de recherche et de technologie spatiales (ESTEC). de l’organisation spatiale européenne Agence spatiale européenne (ESA).

L’astronaute néerlandais André Kuipers, hôte de la conférence, attend avec impatience la présentation de l’Inde, qui a de grandes ambitions. “Que comptent-ils faire là-bas ? Et en Chine, également acteur majeur dans le domaine ?”

Quelques-uns des participants à la conférence :

Les grands absents sont les astronautes russes, comme Gennadi Padalka et Oleg Kononenko, avec qui Kuipers a séjourné sur l’ISS (en 2004 et 2011). “L’espace est le seul endroit où nous collaborons encore avec la Russie, mais ils ne recevront pas de visa pour le congrès. C’est compréhensible, mais aussi très regrettable.”

Kuipers a consulté divers employés du ministère des Affaires étrangères, dit-il. En raison des sanctions imposées après l’invasion de l’Ukraine, les Russes ne sont pas les bienvenus aux Pays-Bas. “La conclusion était : ça n’a rien de personnel, mais ce sont les règles, ça ne marchera pas.”

De nombreux collègues astronautes sont devenus ambassadeurs de la Terre.

André Kuipers

De l’Association des Explorateurs de l’Espace a été fondée en 1985, pendant la guerre froide, par un petit groupe d’astronautes venus notamment de l’Union soviétique et des États-Unis, pour souligner l’importance de la coopération internationale. L’association compte désormais plus de 400 membres issus de 38 pays.

Après leurs missions spatiales, nombre d’entre eux deviennent des défenseurs de la protection de la nature et de la protection de la Terre, explique Kuipers, qui s’implique également beaucoup dans ce domaine. “La Terre est belle, mais aussi très vulnérable. On peut en faire le tour en seulement une heure et demie. Vous voyez à quel point notre planète est petite et limitée. De nombreux collègues astronautes, qu’ils viennent du Brésil, de Russie ou d’Amérique, sont ambassadeurs de la Terre. Je ne connais pas d’astronaute qui dit : « Jouez avec cette planète ».

Une entreprise d’un milliard de dollars

Selon le Forum économique mondial, « l’économie spatiale » représentera pas moins de 1 800 milliards de dollars d’ici 2035 (environ 1 600 000 000 000 d’euros). Aux Pays-Bas, 500 millions d’euros ont été alloués aux voyages spatiaux pour la période 2023-2025, dont la majorité est allée à l’ESA. Le programme gouvernemental indique que le gouvernement “renforcera l’infrastructure numérique dans l’espace grâce à des investissements continus dans les systèmes satellitaires européens par le biais des programmes de l’Agence spatiale européenne”.

Kuipers ne s’inquiète pas seulement de la destruction et de la pollution de la Terre, qu’il a pu observer clairement depuis l’espace, mais aussi des débris présents dans l’espace lui-même. “Jusqu’à présent, la plupart des satellites ont été utiles, pour les communications et l’observation de la Terre par exemple. Nous voulons que si une entreprise dépose des débris dans l’espace, elle les ramène et que cela ne représente pas de danger pour les vaisseaux spatiaux et les satellites.”

Dans l’un des groupes de travail de la conférence, les astronautes discutent donc de la manière dont ils peuvent gérer les débris spatiaux de manière responsable et conseillent des agences telles que l’ESA et la NASA à ce sujet.

“Les entreprises commerciales peuvent penser : les satellites sont beaux et bon marché, cela n’a pas d’importance. Mais nous voulons éviter que des satellites très coûteux ne soient endommagés dans l’espace. La Chine veut également envoyer beaucoup d’objets dans l’espace. Nous devons faire attention à ce que il n’y a pas trop de monde là-bas.

Après l’ouverture et les présentations d’aujourd’hui, les astronautes internationaux entreront dans le pays dans les prochains jours. «Nous allons dans les écoles, les universités et les entreprises pour partager nos connaissances et répondre aux questions», explique Kuipers. “Nous pensons que c’est très important : redonner quelque chose au pays hôte, au contribuable.”

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