La nouvelle poudrière à laquelle Israël a mis le feu. Comment le Liban est passé de la Suisse du Moyen-Orient au terrain d’une nouvelle guerre

À l’heure actuelle, il est difficile d’imaginer que Beyrouth était autrefois le Paris du Moyen-Orient ou que le Liban était comparé à la Suisse. Cela fait un demi-siècle que l’âge d’or s’est effondré dans les affres d’une guerre civile qui a si profondément blessé le pays qu’il ne s’est jamais relevé.

« Comment nous sentons-nous ? Nous sommes brisés, partout autour de nous il y a de la tristesse et de l’incertitude”, disent une jeune Libanaise d’origine roumaine qui vit à Beyrouth avec son mari et leurs deux enfants.

La vie paisible qu’ils connaissaient avec des écoles qui fonctionnaient, des restaurants et une routine régulière s’est transformée en chaos depuis deux semaines, depuis que le spectre de la guerre a recommencé à éclipser la vie des Libanais ordinaires.

Cette fois, c’est une possible guerre régionale, voire plus.

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