2024-10-01 18:58:40
AGI – L’intelligence artificielle comme moteur du développement durable de la société avec des conséquences concrètes et positives même dans des mondes de plus en plus souffrants, en premier lieu la santé. C’est le message partagé qui vient de la salle Caduti di Nassirya du Sénat lancé par des experts de la galaxie de l’innovation et des parlementaires (du FdI au Pd) réunis pour le lancement de “Mon agenda SMART“, ou journal alimentaire numérique. Il s’agit d’une application web – la première au niveau international – créée par Fondation pour la durabilité numérique d’accompagner les psychologues, psychiatres et neuropsychiatres pour enfants pour améliorer la condition des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire (DCA).
L’application – à partir de demain elle sera active au service de psychothérapie des services psychiatriques du canton des Grisons (Suisse) et à la Haute Autorité Sanitaire de Bologne – devient ainsi l’aboutissement d’un parcours vertueux. Un axe entre public et privé que la politique regarde aussi avec intérêt, où l’intelligence artificielle se met au service de la communauté. Dans ce cas, soutenir les médecins qui traitent des adolescents souffrant de troubles liés à l’alimentation. Une pathologie en augmentation ces dernières années et qui touche de plus en plus tôt les jeunes entre 12 et 14 ans. En Italie – il s’agit de données du ministère de la Santé – on estime qu’environ 3 millions de personnes souffrent de maladies d’origine alimentaire. En 2023, 3 780 décès liés à cette pathologie ont été enregistrés la deuxième cause de décès chez les jeunesimmédiatement après un accident de la route.
La première fonction offerte par l’application web est précisément celle de créer une sorte de « journal alimentaire numérique ». Le patient peut en effet utiliser son smartphone pour noter son comportement face à la nourriture, en mettant en évidence quelle a été l’émotion déclenchante (une dispute, un conflit interne). Le type de comportement alimentaire, l’événement déclencheur et l’émotion ressentie créent un « déclencheur » qui active l’Intelligence Artificielle. Ce dernier propose à l’utilisateur de lire une histoire spécifique, sélectionnée en fonction des informations fournies précédemment, tirée de contes de fées ou d’épisodes de séries télévisées sur le sujet. L’IA invite alors l’utilisateur à saisir le sens principal de l’histoire et, par la suite, à s’identifier aux personnages et à réfléchir à ce qu’il aurait fait à leur place.
À travers ce dialogue, l’Intelligence Artificielle développe une compréhension du récit appris par le patient et parvient à développer un profil de « mentalisation », c’est-à-dire la capacité de la personne à comprendre ses propres pensées et émotions, ainsi que les intentions des personnes avec lesquelles elle interagit. Le profil de “mentalisation” elle est ensuite mise à disposition et affichée sur le tableau de bord du thérapeute, qui peut ainsi la comparer avec ses impressions et appréciations cliniques, facilitant ainsi son travail. C’est ainsi qu’une relation (entre patient et médecin) s’établit et se renouvelle, même à distance. “Nous sommes convaincus que pour développer un tel projet – explique-t-il à AGI Stefano Epifaniprésident de la Fondation pour la durabilité numérique – il faut un chemin de collaboration entre les différents acteurs sociaux : universités, entreprises, monde de la recherche et politique. Si aujourd’hui le chemin vers la relance de la valeur sociale de la technologie en tant qu’outil d’aide aux personnes ne repose pas sur la politique, nous travaillons avec une main liée dans le dos. »
La politique – il est ressorti de la conférence – est prête à s’ouvrir au monde de l’innovation. “C’est une initiative importante – souligne-t-il à AGI, Ignazio Zulloresponsable du groupe FdI à la commission des Affaires sociales du Palazzo Madama – car lorsque nous parlons d’intelligence artificielle, nous doutons qu’elle apportera des bénéfices ou qu’elle soit utilisée à des fins opportunistes, voire malveillantes. Cette application nous oriente vers la nécessité d’une médecine prédictive. Quand la politique n’est pas faite de chicanes ou d’oppositions stériles mais bien de rencontres et de discussions, on avance plus vite. Giorgia Meloni – rappelle enfin la parlementaire de la FdI – a été la première à prendre cette question en main, nous l’avons vu au G7 des Pouilles en donnant le sens d’une humanisation de l’IA qui n’est pas seulement une technologie mais qui soutient aussi l’homme”.
“Nous sommes ici dans le monde de l’innovation – observe-t-il en conversation avec AGI, Simona Malpezzi, sénateur du Parti Démocrate et vice-président de la commission bicamérale de l’Enfance et de l’Adolescence – qui s’est mis au service des soins de santé pour prêter main-forte à la résolution d’un problème très grave qui est celui des troubles de l’alimentation qui représentent aujourd’hui la deuxième cause de mort pour nos adolescents, une intervention très forte est donc nécessaire. Le fait que ces mondes unis aient lancé un appel aux politiques pour qu’ils les écoutent afin de garantir que ce projet surmonte certains problèmes de base est, je pense, un bon pas. Quand on triangule, on ne se trompe jamais.” Malpezzi explique ensuite qu'”il existe des projets de loi parlementaires qui visent à attirer l’attention sur les troubles de l’alimentation. Nous sommes confrontés à la question du manque de moyens, sur laquelle nous devons tous faire un examen de conscience, alors qu’il n’y a pas de lignes directrices générales pour toutes les Régions. Enfin, il y a la question de la réglementation à partir de l’Europe : si l’on utilise le numérique à un stade avancé, il y a des blocages immédiats en raison d’une réglementation peu claire. Je pense que ce sont les trois facteurs sur lesquels la politique peut apporter des réponses. »
L’application web « mySMART Diary » a été créée en collaboration avec Microsoft Italiequi a rendu disponible la plateforme d’Intelligence Artificielle et avec Almawavequi a développé l’application, les interfaces conversationnelles qu’elle a créées sur sa plateforme et le tableau de bord d’analyse. Le projet a également été rendu possible grâce à la contribution de Deda.Next, DXC Technology Italia, R1 Group et Sopra Steria, partenaires des États Généraux de Durabilité Numérique, une initiative de la Fondation pour la Durabilité Numérique qui soutient les DSI des grandes entreprises publiques. et les entreprises privées pour comprendre comment la transformation numérique peut soutenir la durabilité.
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