Lorsqu’on lui a demandé si les États-Unis soutiendraient toute frappe israélienne sur les sites nucléaires iraniens, Biden a répondu aux journalistes : « La réponse est non ».
Biden a déclaré que davantage de sanctions seraient imposées à l’Iran et qu’il s’entretiendrait bientôt avec Netanyahu.
“De toute évidence, l’Iran fait fausse route”, a-t-il déclaré.
Les responsables israéliens ont déclaré à leurs homologues américains qu’ils étaient encore en train de finaliser les objectifs, le calendrier et les moyens de réponse à l’attaque de missiles iraniens, selon une personne à Washington proche des discussions.
Israël ne se sentira peut-être pas obligé de riposter immédiatement, compte tenu de sa réussite à contrecarrer l’attaque iranienne. Mais il est peu probable qu’elle attende longtemps, de peur qu’une mesure de représailles ne perde de son effet dissuasif si elle est retardée, a indiqué la source américaine.
Contrairement à ce qui s’est passé après l’attaque iranienne d’avril, les États-Unis ne font pas pression sur Israël pour qu’il s’abstienne de toute représailles, mais souhaitent qu’Israël examine d’abord attentivement les conséquences potentielles, a indiqué la source.
L’attaque de missiles iraniens a exacerbé les tensions dans la région, où l’administration Biden mène depuis des mois d’intenses négociations sur un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, vieille de près d’un an, et prédit régulièrement qu’une telle attaque serait imminente.
Biden, dans les derniers mois de son mandat, fait déjà face à de vives critiques dans le pays et à l’étranger pour le soutien militaire indéfectible des États-Unis à Israël, tout comme sa vice-présidente et candidate démocrate à la présidentielle, Kamala Harris.
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