RUGUPLAS démarre, un projet pour la valorisation des algues et leur utilisation par le secteur de la pêche | Actualités environnementales

2024-10-02 11:03:20

En 2016 a commencé l’une des invasions biologiques les plus importantes de mémoire de la mer Méditerranée. Une algue macroscopique et brune, appelée Rugulopteryx okamurae, a commencé à apparaître en différents endroits autour du détroit de Gibraltar (Ceuta, Tarifa, Algésiras, Estepona…) ; d’abord dans les fonds marins, selon différents chercheurs, puis sur les plages, sous forme de lavages, et enfin dans les engins de pêche. Son expansion dévastatrice, qui n’a cessé de s’étendre depuis 2016, provoque de graves des problèmes pour certains moteurs de l’économie littoral, car cela génère d’énormes problèmes directement pour le secteur de la pêche et pour le secteur du tourisme.

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Les énormes excès de production d’algues s’accumulent sur les plages, les falaises, les rochers et autres zones côtières, rendant la baignade difficile, générant des problèmes d’odeur, d’apparence et d’inconfort. Mais en plus, ces accumulations enfouissent et noient les espèces et les habitats qui vivent dans cette zone côtière. Certaines de ces espèces présentent un intérêt pour la pêche ; Un exemple est la pêche réglementée de l’oursin et de l’ortie en Andalousie, qui a été paralysée par le gouvernement andalou pour cette raison. Mais les pêcheurs de coquillages ne sont pas les seuls à être concernés. Les algues se dispersent massivement dans la colonne d’eau et s’accumulent également au fond, obstruant, effondrant, fermant ou saturant différents engins et ustensiles de pêche, générant ainsi des problèmes de capture et d’opérations. Ce qui semblait a priori être un problème local s’étend à l’ensemble de la Méditerranée et de l’Atlantique, obligeant les administrations à anticiper et à s’adapter aux effets qu’il provoque.

HyT Asociación Hombre y Territorio travaille sur les effets que cette algue provoque sur les espaces et les espèces marines, depuis sa détection en 2016. »La capacité de couvrir le fond est très élevée, elle déplace ou ne permet pas à de nombreuses espèces et habitats d’intérêt pour l’Union européenne de se régénérer en raison de leurs valeurs naturelles.», commentent-ils depuis l’organisation. Dans leur désir d’appliquer de nouvelles méthodes d’atténuation, et en collaboration avec AIMPLAS, l’Institut de Technologie des Plastiques, ils ont lancé RUGUPLAS, qui vise à générer des matériaux dérivés d’algues destinés à être utilisés par le secteur de la pêche. Cette initiative, commentée par la coordination du projet, ne serait pas possible sans l’implication et l’initiative des 3 confréries qui participent au projet, celle de Sanlúcar de Barrameda à Cadix, celle d’Estepona à Málaga et celle de Gandía à Valence.

Le projet est développé dans le cadre du Programme PLEAMAR et bénéficie du soutien de la Fondation Biodiversité du Ministère de la Transition Écologique et du Défi Démographique vise à atteindre différents objectifs au cours des 18 mois du projet : d’une part, renforcer les alliances entre. l’industrie de la pêche du secteur et les entités environnementales, à travers une série d’actions de sensibilisation et de formation sur les déchets marins et les alternatives à leur génération et/ou abandon en mer, et sur la connaissance, l’identification et la détection précoce des différentes algues macroscopiques avec celles-ci. avec lesquels le secteur interagit.

De plus, la typologie et l’utilisation des matières plastiques dans chaque confrérie seront étudiées en profondeur, afin d’analyser leurs caractéristiques, leurs utilisations et leurs alternatives possibles. Avec la collaboration des pêcheurs eux-mêmes, des échantillons d’algues seront collectés, tant en upwelling qu’en haute mer, qui seront envoyés au laboratoire AIMPLAS pour traitement et étude.

Avec toutes ces informations, l’objectif est d’augmenter la formation du secteur sur les algues ainsi que sur le problème des déchets marins, d’identifier les principaux matériaux et utilisations des plastiques dans chacun d’eux, et d’identifier les matériaux possibles qui pourraient être remplacés par un bioplastique obtenu à partir d’algues. De cette manière, les déchets pourraient être réinvestis dans la confrérie, réduisant ainsi l’utilisation de plastiques (dont beaucoup sont à usage unique) et leur éventuelle arrivée dans la mer sous forme de déchets marins.

RUGUPLAS est la première phase d’un projet qui vise à obtenir bioplastiques dérivés d’algues Rugulopteryx okamurae à utiliser par secteur de la pêche dans les zones où les algues sont établies. Ce projet est développé avec la collaboration de la Fondation Biodiversité du Ministère de la Transition Écologique et du Défi Démographique, à travers le Programme Pleamar, et est cofinancé par l’Union Européenne à travers le FEMPA (Fonds Européen Maritime, Pêche et Aquaculture)

Source : HyT



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