Mots durs sur l’interdiction des gardes de sécurité afghans, le NSC parle du « dilemme du diable »

Abri d’urgence néerlandais de l’ANP pour les évacués d’Afghanistan (août 2021)

NOS News•aujourd’hui, 21h16•Ajusté aujourd’hui, 22h17

Le gouvernement « rompt une promesse », « signe un arrêt de mort », est un « comptable froid », « prend une décision insensée », a une « obligation morale » et « met les gens en danger de mort ». Les réserves de l’opposition quant à la décision du cabinet de ne pas faire venir un groupe de gardes de sécurité afghans aux Pays-Bas sont fortes, comme l’a clairement montré le débat de jeudi soir sur les gardes.

Les neuf partis d’opposition présents (seul JA21 n’était pas présent) sont d’accord : il est scandaleux que ce cabinet recule par rapport à l’intention du cabinet précédent concernant un groupe de personnels de sécurité afghans.

Ces personnes protégeaient parfois les soldats néerlandais au péril de leur vie. Les Pays-Bas ont été présents en Afghanistan pendant près de vingt ans, de 2002 à 2021, principalement dans les provinces d’Uruzgan et de Kunduz. “Une dette d’honneur a été rompue”, résume le député CDA Boswijk de l’opinion des partis d’opposition.

Familles

Vendredi soir, le cabinet a envoyé une courte note à la Chambre des représentants. L’idée d’amener ici un « groupe délimité » de gardes afghans et de leurs familles est rejetée. Il ne s’agit pas de 145 agents de sécurité, mais de près d’un millier d’agents, précise le cabinet.

Cela représente, avec leurs familles, un groupe d’environ 4 500 personnes. Le gouvernement estime que le groupe est trop grand, que le refuge devient trop cher et qu’il semble difficile de savoir où se trouvent actuellement les agents de sécurité, c’est ce qui ressort de la lettre et des documents officiels joints.

Situation désastreuse

La décision du cabinet est visiblement difficile non seulement pour l’opposition, mais aussi pour le parti au pouvoir, le NSC. Le chef du NSC, Omtzigt, en tant que député du cabinet précédent, était passionné par le recrutement des gardes de sécurité, a-t-on demandé à plusieurs reprises au député du NSC Kahraman.

Le parti qui défend la bonne gouvernance ne rompt-il pas les accords avec des gens « qui se cachent depuis trois ans et qui se croient désormais en sécurité ? Le député GroenLinks-PvdA Piri veut savoir.

Kahraman parle d’un “dilemme diabolique” et de “considérations morales” et qualifie la question de “très compliquée”. Le membre du NSC trouve ridicule que le gouvernement ne veuille pas des Afghans à cause des coûts. “La situation financière n’a pas d’importance.” Le NSC souhaite toujours voir si les gardes qui se trouvent dans une « situation pénible » peuvent être examinés.

Tours de guet

Les partis gouvernementaux PVV et VVD n’ont en revanche aucun doute. Le député PVV de Roon : “Nous ne voulons pas plus d’étrangers aux Pays-Bas.” Il ne pense pas non plus que les gardes se soient sacrifiés pour les Pays-Bas en gardant le camp militaire dans des tours de guet. “Ils l’ont fait pour l’argent.”

Le VVD estime qu’un nombre suffisant d’Afghans ont été hébergés aux Pays-Bas et souligne qu’il s’agit d’un groupe nettement plus important par rapport à un calcul précédent.

Les ministres Brekelmans de la Défense, Veldkamp (Affaires étrangères) et Faber (Asile et Migration) n’ont pas encore expliqué leur décision, car le débat a été suspendu. La Chambre aura le temps de lire de nouveaux documents et on ne sait pas exactement quand le débat de suivi sera prévu.

Les ministres ont déjà laissé entendre qu’ils voulaient s’en tenir à leur décision. Il y a une très faible chance que le NSC retire son soutien à cette question sensible, car cela nuirait encore davantage aux relations déjà fragiles au sein de la coalition.

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