Les pays de l’UE soutiennent des droits d’importation supplémentaires sur les importations de voitures électriques en provenance de Chine

Les États membres de l’Union européenne (UE) ont soutenu vendredi des droits de douane supplémentaires sur les importations de voitures électriques en provenance de Chine, malgré l’opposition de la plus grande économie du bloc, l’Allemagne, ont révélé des sources dans les cercles diplomatiques de l’UE.

Les ambassadeurs de dix pays de l’UE, dont la France et l’Italie, ont voté pour des droits de douane supplémentaires allant jusqu’à 35,3 %, cinq pays, dont l’Allemagne et la Hongrie, ont voté contre et 12 pays se sont abstenus.

En juin, la Commission européenne a imposé des droits d’importation temporaires supplémentaires sur les importations chinoises de voitures électriques après qu’une enquête ait conclu que l’aide de Pékin à l’industrie automobile créait une concurrence déloyale.

La Chine a critiqué les nouveaux droits de douane, fixés jusqu’à 35,3 % sur les importations, comme une mesure protectionniste qui pourrait conduire à une guerre commerciale. Initialement, en juin, la CE avait proposé des droits d’importation supplémentaires pouvant atteindre 38 %.

Le droit d’importation actuel est de 10 %.

Bruxelles justifie ces prélèvements supplémentaires comme protégeant les constructeurs automobiles européens, qui fournissent 14 millions d’emplois mais ne bénéficient pas des subventions publiques que la Chine verse à ses entreprises.

Il est prévu que les frais supplémentaires de l’UE soient valables pendant cinq ans à compter du 31 octobre.

Un vote non d’au moins 15 pays, représentant 65 % de la population du bloc, est nécessaire pour arrêter l’introduction de droits de douane.

Parmi les deux plus grands pays du bloc, la France soutient les droits de douane visant à améliorer la capacité des constructeurs locaux à rivaliser avec les voitures électriques fabriquées en Chine, mais l’Allemagne, qui possède une industrie automobile forte, s’oppose aux prélèvements supplémentaires, affirmant que ses constructeurs tels que BMW, Volkswagen et Mercedes a beaucoup investi en Chine et l’UE menace ses relations avec Pékin avec des droits de douane.

La Hongrie, par exemple, s’oppose également aux droits de douane parce que la Chine a menacé de prendre des mesures de rétorsion et a lancé des enquêtes sur le brandy, les produits laitiers et le porc européens.

Le ministre allemand des Finances Christian Lindner, les principaux constructeurs automobiles et d’autres parties prenantes ont exhorté le bloc à veiller à éviter une guerre commerciale avec la Chine après avoir soutenu les surtaxes européennes.

Les tensions commerciales entre la Chine et l’UE ne se limitent pas aux voitures électriques, les enquêtes lancées par Bruxelles couvrent également les subventions chinoises aux panneaux solaires et aux éoliennes.

Le bloc fait face à une tâche difficile alors qu’il tente de dynamiser son secteur des technologies propres et d’investir dans la transition verte sans déclencher une guerre commerciale douloureuse avec la Chine.

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