Le satellite Hera est destiné à mesurer les astéroïdes dangereux

Die Europäische Raumfahrtagentur (ESA) will am Montag eine Raumsonde starten, die beim Schutz der Erde vor Asteroiden helfen soll. In einem ersten Schritt dient die geplante Mission allerdings dazu, die Gesteinsbrocken aus dem Weltall näher zu erforschen. Mittelfristig hat die ESA das Ziel, große Asteroiden abzulenken, bevor diese auf die Erde zufliegen und Schaden anrichten könnten. Der Flugkörper mit dem Namen Hera soll im Raumfahrtbahnhof Cape Canaveral in Florida abheben. Die Rakete Falcon 9 des Unternehmens SpaceX trägt ihn ins All, wie die Experten der ESA in einem Pressegespräch in dieser Woche bekannt gegeben haben.

Für den Start steht nach ihren Worten ein Zeitfenster von drei Wochen zur Verfügung, das am Montag beginnt. So muss die Rakete mit der Sonde nicht unbedingt an diesem Tag abheben, falls das Wetter in Florida am Montag zu stürmisch ist. Hera wird zwei Jahre lang im Weltraum unterwegs sein und am Mars vorbeifliegen, bevor die Sonde einen Asteroiden erreicht, den sie dann sechs Monate lang untersuchen wird. Gesteuert wird Hera vom Raumfahrtkontrollzentrum der ESA in Darmstadt aus. Vier Jahre lang wurde die Mission vorbereitet.

Die Gefahr, die von Asteroiden ausgehe, sei nicht so abstrakt, wie man meinen könne, hebt der Betriebsleiter des Raumfahrtkontrollzentrums der ESA in Darmstadt, Rolf Densing, hervor. Das Aussterben der Dinosaurier vor 66 Millionen Jahren werde auf den Einschlag eines solchen Himmelskörpers im heutigen Mexiko zurückgeführt. Doch auch aus dem 20. Jahrhundert sind Fälle von Zerstörung durch Asteroiden bekannt, wie Densing berichtet.

So drang erst 2013 ein Asteroid in die Atmosphäre der Erde ein und kam über der russischen Großstadt Tscheljabinsk im Ural herunter. Der Brocken von nur 20 Metern im Durchmesser richtete großen Schaden an. Seine Explosion in einer Höhe von 30 Kilometern löste eine Druckwelle aus, die in der Millionenstadt Fensterscheiben bersten ließ, wodurch mehr als 1000 Menschen verletzt wurden.

Im Jahr 1908 kam ein Asteroid mit einer Größe von 50 Metern ebenfalls über Russland herunter, dessen Druckwelle auf einer Fläche von 2000 Quadratkilometern die Bäume eines Waldes umknickte, wie Richard Moissl erläutert, Leiter des Planetenverteidigungsbüros der ESA. Deshalb sagt Densing: „Die Frage ist nicht ob, sondern wann ein großes Objekt über bewohntem Gebiet landet. “ Ein Asteroid mit einer Größe von 150 Metern oder mehr kann einen ganzen Staat in Gefahr bringen, wie Moissl sagt.

Selon son évaluation, il n’y a cependant aucun danger prévisible d’impact. C’est précisément pourquoi, selon lui, c’est exactement le bon moment pour étudier les astéroïdes et le danger qu’ils représentent, sans la pression d’une menace immédiate.

Avec leur nouvelle mission, qui selon l’ESA est la première du genre au monde, les astronautes européens visent un double astéroïde. Deux corps se déplaçaient ensemble dans l’espace, le plus petit, Dimorphos, d’un diamètre de 150 mètres, orbite comme une lune autour de Didymos, grand de 800 mètres.

Pour cette mission, l’ESA travaille en étroite collaboration avec l’agence spatiale américaine NASA. Il y a deux ans, la sonde DART a été envoyée, qui a frappé le plus petit des deux corps célestes à une vitesse de six kilomètres par seconde, soit 22 500 kilomètres par heure. Les astronautes voulaient utiliser cela pour tester comment un astéroïde pouvait être dévié.

Jusqu’à présent, ils savent déjà que l’orbite de Dimorphos autour de Didymos a changé. La sonde européenne Hera va désormais utiliser ses instruments pour examiner plus en détail l’effet de l’impact sur l’astéroïde, comme l’expliquent les experts de l’ESA. Deux caméras noir et blanc à bord de la sonde sont utilisées pour la navigation. Les scientifiques souhaitent utiliser les images des caméras pour créer un modèle numérique de terrain afin de savoir si DART a laissé un cratère sur Dimorphos et quelle est sa taille.

Hera fournira également un aperçu du poids de la plus petite partie de la paire d’astéroïdes, comme l’explique Michael Kueppers, scientifique du projet ESA.

Hera a à son bord deux « Cube-Sats », des mini-satellites de la taille d’une boîte à chaussures qui sont lancés comme des canots pneumatiques et atterrissent sur l’astéroïde dans la phase finale de la mission pour en examiner la surface. Les scientifiques espèrent découvrir si Dimorphos est un monolithe ou un tas de décombres, c’est-à-dire constitué de matériaux meubles qui ne sont maintenus ensemble que par la gravité, comme le dit Kueppers.

Dix-huit pays européens participent à cette mission, à laquelle l’Allemagne contribue à hauteur de 130 millions d’euros, soit plus d’un tiers du coût total. L’agence spatiale japonaise JAXA travaille également sur cette mission. Pour le lancement, l’ESA fait appel à un prestataire de services, à savoir la société SpaceX d’Elon Musk.

Parce que l’ESA ne dispose de sa propre fusée, Ariane 6, que depuis quelques mois, lors de la préparation de la mission Hera, il était plus sûr de planifier avec SpaceX que de compter sur sa propre fusée prête à temps, comme l’explique Densing.

Pendant ce temps, les experts de l’ESA réfléchissent déjà au-delà de cette mission et préparent un autre vol spatial qui servira également à explorer les astéroïdes. Selon leurs plans, cette nouvelle sonde sera lancée en 2028.