Un schéma thérapeutique de chimiothérapie à dose dense en fonction de la toxicité hématologique pour le traitement du cancer du sein précoce à haut risque a amélioré la survie sans récidive (RFS), la survie sans événement (EFS) et la survie sans maladie à distance (DDFS) par rapport au traitement standard. chimiothérapie adjuvante, selon les résultats de fin d’étude de l’essai de phase 3 PANTHER (NCT00798070).
“À notre connaissance, il s’agit du premier essai qui confirme le bénéfice d’un régime à dose dense par rapport à un régime témoin contenant du docétaxel une fois toutes les 3 semaines”, ont écrit les auteurs dans l’étude publiée dans le Journal d’oncologie clinique.
L’amélioration de la survie globale (SG) n’était pas statistiquement significative (HR : 0,82 ; IC à 95 % : 0,65-1,04 ; P. =.109). Le taux d’événements sur 10 ans pour la SG était de 15,1 % avec un traitement à dose dense contre 16,6 %.
Cette analyse finale n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité par rapport à l’analyse primaire, et aucun cas de leucémie myéloïde aiguë ou de syndrome myélodysplasique n’a été signalé depuis l’analyse primaire.
À propos de l’étude PANTHER
L’essai randomisé de phase 3 PANTHER comparait l’épirubicine/cyclophosphamide séquentielle et le docétaxel administrés toutes les 2 ou 3 semaines. Un programme à dose dense a permis une posologie adaptée en fonction de la toxicité hématologique. Un algorithme prédéfini a déterminé la base des toxicités. Au total, 2 017 patients ont été inscrits à l’essai, dont 2 003 comprenant la population en intention de traiter.
Les caractéristiques des patients étaient bien équilibrées entre les bras. L’âge médian des patients était de 51,1 ans (intervalle : 23,3-69,2) dans le bras expérimental contre 50,7 (intervalle : 21,4-68,6) dans le bras chimiothérapie standard. Dans le bras expérimental, 3,1 % des patients avaient 0 ganglion positif, 59,0 % en avaient 1 à 3, 26,3 % en avaient 4 à 9 et 11,6 % en avaient plus de 9. Dans le bras de chimiothérapie standard, il s’agissait de 3,0 %, 55,4 %, 28,9% et 12,7% respectivement. De plus, 80,4 % des patients du bras expérimental étaient positifs aux récepteurs des œstrogènes ou de la progestérone, contre 79,3 % dans le bras de chimiothérapie standard, et 16,0 % et 18,2 %, respectivement, étaient HER2-positifs.
RÉFÉRENCE : Matikas A, Möbus V, Greil R et al. Chimiothérapie adjuvante sur mesure à dose dense par rapport à la chimiothérapie adjuvante standard pour le cancer du sein précoce à haut risque : résultats de fin d’étude de l’essai randomisé PANTHER. J Clin Oncol. 10 septembre 2024;42(26):3077-3082. est ce que je: 10.1200/JCO.24.00178.
#Des #doses #chimiothérapie #adaptées #conduisent #meilleurs #résultats #dans #cancer #sein #haut #risque