Environ 2.700 policiers ont pris position autour de la résidence présidentielle en Corée du Sud pour prévenir les affrontements, rapporte l’agence de presse. Yonhap.
Désormais, le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui avait des agents sur place pour aider à l’arrestation, déclare qu’il met fin à la tentative pour cette fois, selon la BBC.
Ils jugent vendredi matin que l’arrestation est “pratiquement impossible à réaliser en raison de la situation toujours dans l’impasse”.
– Nous sommes préoccupés par la sécurité de l’équipe sur le terrain, disent-ils, et ajoutent qu’ils décideront ultérieurement de la marche à suivre.
Plusieurs partisans du président Yoon Suk-yeol ont brandi des pancartes en anglais « Stop the Stele » devant la résidence. Ce slogan est devenu populaire aux États-Unis après les élections de 2020.
Photo : Parc Minwoo / Reuters
– Nous trouvons profondément regrettable l’attitude de l’accusé qui s’oppose au processus judiciaire.
Peu avant minuit, la police était entrée dans l’enceinte pour tenter d’arrêter le président suspendu, mais elle en a été empêchée par les forces de sécurité du président.
Vendredi matin, la police a commencé à quitter la propriété. S’ils ne parviennent pas à arrêter Yoon avant lundi, ils devront demander un nouveau mandat d’arrêt.
Contester le mandat d’arrêt
Un tribunal sud-coréen a émis un mandat d’arrêt contre Yoon la veille du Nouvel An, mais il s’est retranché dans le palais présidentiel et a déclaré qu’il se battrait.
Ses défenseurs estiment que le mandat d’arrêt est « illégal et invalide ». Ils ont demandé au tribunal de reporter le mandat d’arrêt, qui expire lundi prochain.
– C’est un soulagement que la tentative d’arrestation du président ait été annulée. En même temps, cela ne peut pas se reproduire, a déclaré le chef par intérim du parti au pouvoir en Corée du Sud, Kwon Young-se.
L’avocat de la défense Yoon Kap-keun est arrivé vendredi à la résidence présidentielle, alors que la tentative d’arrestation était en cours.
Photo : JUNG YEON-JE / AFP
Le président sud-coréen bénéficie de l’immunité pour un certain nombre d’infractions, mais pas pour avoir mené une rébellion, dont il est accusé.
La police a déjà tenté de perquisitionner la résidence présidentielle, mais en a également été empêchée par les propres services de sécurité de Yoon.
Copier la référence Le président Yoon Suk-yeol s’est retranché et dit qu’il se battra.
Photo : AP/NTB
Les supporters ont applaudi
Ces derniers jours, des partisans de Yoon se sont enchaînés devant le portail pour empêcher quiconque d’entrer.
Quand le message du CIO est arrivé, ils ont dansé et crié : “Nous avons gagné !”, écrit la BBC.
Les organisateurs à l’origine des grandes manifestations contre le président, invite à se rassembler vendredi devant la résidence présidentielle et à y passer la nuit, fusionner Le New York Times.
De nombreux partisans de Yoon se sont présentés à la résidence.
Photo : Lee Jin-man / AP
Yoon fait l’objet d’une enquête pour avoir tenté d’imposer l’état d’urgence militaire et de marginaliser l’Assemblée nationale le 3 décembre.
Ces actions ont plongé le pays dans le chaos politique. Yoon a été suspendu et l’Assemblée nationale a décidé qu’il devait être destitué.
Il ne peut être démis de la présidence que s’il est reconnu coupable.
Publié le 03.01.2025, à 04h53 Mis à jour le 03.01.2025, à 07h05
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