L’AFA fait-elle semblant de démence et Chiqui Tapia est-elle candidate K en 2025 ?

Le football argentin semble se diriger tout droit vers les Tribunaux. Sûrement dans la Justice, ils trouveront sa définition (ou son déroulement inexorable) les décisions les plus importantes pour l’avenir: la continuité de Chiqui Tapia à la tête de l’AFA, et avec elle le cadre juridique et organisationnel actuel ; ou ses adieux, l’arrivée progressive des Sociétés par Actions Sportives et une profonde restructuration des tournois.

Ce n’est évidemment pas l’environnement naturel pour les questions sportives. Mais le voyage semble inévitable.

L’IGJ accepterait la demande des Talleres de Córdoba de suspendre l’assemblée de l’AFA le 17 octobre, au cours de laquelle Chiqui Tapia serait réélu président jusqu’en 2029. Ici, il est essentiel de faire une pause et de rappeler que les élections étaient prévues pour octobre 2025, mais Tapia les a présentés pour éviter le risque que son mandat expire en pleine bataille judiciaire.

L’AFA ne reconnaîtrait pas la décision de l’IGJ, elle ferait appel devant la Chambre Civile et Commerciale, et Tapia avancerait quand même avec son projet de réélection, auquel il ajouterait, avec les voix des dirigeants qui l’accompagnent, la suspension des deux relégations en Première Divisionmanipulation réglementaire qui rassurera les amis politiques avec le risque sportif dans leurs équipes : Massa et Tigre ; Gerardo Zamora, gouverneur de Santiago del Estero, Pablo Toviggino, son envoyé auprès de l’AFA, et de Cordoue centrale de cette province ; Daniel Vila et Independiente Rivadavia de Mendoza ; Deportivo Riestra et Barracas Central, le propre club de Tapia.

Des loyautés sombres et coûteuses pour la santé sportive du football argentin.

Ainsi, la confrontation entre l’AFA et l’IGJ semble s’inscrire dans la durée, mais pour Tapia et ses collaborateurs elle comporte un dilemme : Le recours devant la justice civile réfuterait l’idée selon laquelle les conflits AFA ne sont résolus qu’à la FIFA.et pourrait permettre une intervention directe du gouvernement. Tapia peut-il faire appel directement à la FIFA ? Oui, mais vous vous exposeriez à recevoir une réponse qui doit être encadrée dans le cadre juridique du pays, c’est-à-dire autoriser la possibilité du SAD dans son statut.

L’alternative probable est que l’AFA « feint la folie » et, alors que le problème juridique est résolu, continue en 2025 avec un tournoi de 30 équipes réparties en deux zonesun format sans précédent conceptuellement soutenu par une plus grande « compétitivité » et de « nouveaux revenus ». Pirouette argumentative à laquelle plus personne ne croit.

La vérité est que plus d’équipes signifie plus d’alliés et plus de votes pour tenter de soutenir Tapia.

Le président de l’AFA est actuellement à Miami pour accompagner l’équipe nationale, et n’a pas manqué l’occasion de faire circuler son inévitable photo avec Messi. Connaître son besoin de « façonner » ce lien autant que possible. Comme s’il était le seul garant de la continuité et du bonheur de Messi, Scaloni et de toute l’équipe championne du monde.

D’autre part, Son alliance avec le kirchnérisme se développele K avancé au sein du comité exécutif de l’AFA est visible, et il aurait même rencontré à deux reprises Cristina Kirchner, dont une à l’Instituto Patria. Il sert au kirchnérisme d’apparaître comme un défenseur de « la fonction sociale des clubs », un domaine dans lequel la confrontation avec Milei et Macri est claire. Mais il s’intéressait aussi à la popularité de Tapia, que Ils l’ont envoyé mesurer comme candidat possible dans la province de Buenos Aires (d’autres disent que la mesure a été ordonnée par Tapia lui-même), et a obtenu des pourcentages non négligeables.

Pour certains une possibilité, pour d’autres un délire, les définitions commenceront à arriver dans quelques jours.

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