Les animaux comme secret du succès: les salons suisses en transition – Actualités

2024-10-08 14:03:39

Qu’il s’agisse de l’Autosalon ou du Muba : de nombreux salons ont disparu ces dernières années. La recette du succès, c’est la proximité avec les exposants, estiment les patrons d’Olma et Bea. Et : Il faut offrir quelque chose d’extraordinaire.

“Rösli”. C’était le nom de l’actrice principale du spectacle annuel de l’année dernière. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a pris le petit porcelet dans ses bras et il n’a pas fait de bruit, mais s’est laissé caresser doucement. Les années précédentes, une ou deux colonnes provoquaient l’hilarité, les visages sinistres des conseillers fédéraux et les verres de vin versés. Jeudi, c’est à nouveau le moment : le salon Olma à Saint-Gall ouvre ses portes.

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Johann Schneider-Ammann, alors conseiller fédéral, a posé avec les Säuli lors de l’inauguration de l’Olma à Saint-Gall en 2018.

Keystone/GIAN EHRENZELLER

Mais l’exposition de porcelets est bien plus qu’un simple coup de pub : « L’aspect agricole d’Olma est l’un des secrets de son succès », déclare Christine Bolt, directrice générale d’Olma. Ce que le salon des porcelets est à Saint-Gall, la foire aux chevaux l’est à Bea à Berne. «Le quartier de Rösseler fait partie de l’ADN originel de Bea», explique Lea Frisch, directrice adjointe de Bernexpo, soulignant l’importance des animaux pour les salons suisses.

Les grandes marques n’étaient plus intéressées

Le paysage des salons a radicalement changé en Suisse. Les grands salons publics comme le Muba de Bâle ou le Salon automobile de Genève n’ont plus lieu. Le salon de l’automobile a eu lieu pour la dernière fois au printemps. Les grandes marques ont boudé le salon de Genève et aucune promesse n’a été faite.

C’est également potentiellement un problème pour les salons publics : « Si certaines marques connues ne viennent plus, une sorte d’effet domino peut se produire et d’autres abandonnent également », explique Lea Frisch. Une coopération étroite avec les secteurs concernés et leurs entreprises les plus importantes est donc cruciale. «Nous organisons ces salons pour le marché», explique Christine Bolt. “La clé, c’est la proximité avec les exposants.”

Les salons sont « Internet analogiques »

Après des années de prévisions sombres, les deux responsables du salon envisagent l’avenir avec confiance : « L’expérience physique a encore pris de la valeur avec Corona », déclare le patron d’Olma. Lea Frisch de Bernexpo décrit même les salons comme une sorte d’« Internet analogique » : « Vous pouvez réseauter avec tout le monde sur place. »



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