43 % des entreprises européennes envisagent d’intégrer un PHEV dans leur flotte dans les trois prochaines années

2024-10-08 14:43:04

Le taux de mise en œuvre actuel est de 29 % ; Les gestionnaires de flotte européens estiment que 12 % de leur flotte de voitures particulières sera constituée de PHEV

MADRID, le 8 octobre (EUROPA PRESS) –

43 % des entreprises en Europe ont déjà mis en place ou envisagent de mettre en place des véhicules hybrides rechargeables (PHEV) dans leur flotte de voitures particulières au cours des trois prochaines années, selon l’une des conclusions du « Livre blanc » Consulting d’Arval décrivant la position des hybrides rechargeables en Europe.

Par ailleurs, selon l’étude Arval, la technologie PHEV gagne du terrain sur le marché automobile, avec 8,6% des immatriculations et 1,17 million d’unités dans l’Union européenne en 2023. Un facteur clé qui a accru son attractivité est l’augmentation de son autonomie en électrique. mode, qui s’élève déjà à 120 kilomètres en moyenne, ajoute-t-il.

Cependant, le rapport note que le taux de déploiement actuel de PHEV parmi les flottes d’entreprises en Europe est de 29 %. Les gestionnaires de flotte européens estiment que 12 % de leur flotte de voitures particulières sera constituée de PHEV, ce qui montre qu’ils restent prudents quant aux attentes d’une adoption à grande échelle des hybrides rechargeables dans leurs flottes.

L’amélioration de l’autonomie électrique de ces véhicules et les politiques gouvernementales sont les deux facteurs clés qui peuvent affecter les ventes de PHEV, ajoute-t-il.

RÉVISER LES PROFILS DES CONDUCTEURS ET ASSURER UNE UTILISATION OPTIMALE DES PHEV

En outre, l’étude recommande que, afin de tirer pleinement parti du potentiel des véhicules hybrides rechargeables, les gestionnaires de flotte examinent attentivement leurs profils de conducteur et garantissent une utilisation optimale des PHEV en tirant parti des données télématiques, de la formation continue et des incitations. pour ses salariés, le développement des infrastructures de recharge et des politiques de remboursement des carburants.

Ce processus, explique l’étude Arval, peut être accompagné de consultants experts qui conseillent les entreprises et leurs gestionnaires de flotte sur la manière de mettre en œuvre de nouvelles mesures et stratégies afin d’atteindre leurs objectifs.

DONNÉES PHEV PAR RAPPORT À D’AUTRES TECHNOLOGIES D’ÉLECTRIFICATION

En ce sens, l’étude Arval fournit des données comparatives entre les hybrides rechargeables et d’autres technologies d’électrification des véhicules.

Parmi celles-ci, se distingue l’autonomie qui est passée depuis 2010 de 33 à 120 kilomètres en moyenne. A terme, il est probable que cette autonomie se stabilise et que la recharge rapide se généralise, souligne-t-il.

En revanche, le poids moyen d’un PHEV (1 891 kilos) est jusqu’à 45 % et 50 % supérieur à celui d’un modèle thermique équivalent (1 294 kilos), ce qui a un impact sur la consommation de carburant pendant le fonctionnement du moteur thermique.

Côté prix, une analyse de la base de données Arval, centrée sur les véhicules des segments C et D (qui représentent la majorité des livraisons de flottes en Europe), montre que les PHEV sont en moyenne 35 % plus chers que les ICE (combustion) et 9 % que les BEV électriques (100 % électriques).

Concernant les émissions en cycle d’utilisation, selon les données WLTP, les PHEV ont des émissions moyennes de 30 g/km, contre 147 g/km pour les véhicules diesel et 138 g/km pour les véhicules essence. Les BEV ne génèrent pas d’émissions directes de CO2.

Arval explique que, en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie du véhicule, fabriquer un véhicule électrique nécessite plus de ressources et génère plus d’émissions de CO2, surtout si l’on prend en compte la batterie.

Cependant, bien que la production des PHEV soit plus polluante, leurs émissions de carbone plus faibles en phase d’utilisation leur permettent d’être comparables aux voitures thermiques équivalentes.

La rapidité avec laquelle les PHEV atteignent le seuil de rentabilité dépend de la combinaison de sources d’électricité du pays et de la proportion de moteurs électriques.

En comparant les données du même modèle, les émissions tout au long de son cycle de vie de la version BEV sont de 24,8 tonnes de CO2, contre 29,5 tonnes de la variante PHEV et 46,8 tonnes de la version essence.

LES PHEV CONSOMMENT 16% DE MOINS QUE CEUX AVEC MOTEUR À COMBUSTION INTERNE

Ainsi, en termes de consommation réelle, l’étude réalisée par Arval Connect pointe un écart important entre les taux de consommation théorique et réel des PHEV.

A partir d’un échantillon de 1 000 voitures PHEV provenant de deux pays européens (France et Italie), l’étude révèle qu’en moyenne les hybrides rechargeables consomment 6,4 l/100 km, soit 16 % de moins que les véhicules à moteur thermique, mais 279 % plus que l’estimation approuvée, WLTP.

CHANGEMENT DE RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE

Arval rappelle que ces écarts de consommation et d’émissions ont conduit l’UE à approuver un nouvel amendement à la norme Euro 6E. Le respect de la phase « Euro 6e-bis » sera obligatoire pour tous les véhicules neufs à partir du 1er janvier 2026 ; et l’Euro 6e-bis-FCM, pour tous les véhicules neufs à partir du 1er janvier 2028.

La nouvelle réglementation ajuste la proportion de kilomètres parcourus en mode électrique, rendant ainsi les émissions officielles de CO2 des PHEV plus représentatives de leur monde réel.

Le Conseil international des transports propres a réalisé une analyse avec un modèle spécifique, dont les émissions moyennes homologuées vont de 45 à 96 g/km. En utilisant la courbe finale « Euro 6e-bis-FCM », on obtient une valeur d’émissions de CO2 d’environ 122 g/km.

DE PLUS GRANDES ÉCONOMIES DE CARBURANT SONT RÉALISÉES GRÂCE À DES STRATÉGIES PROACTIVES

Enfin, l’étude technique d’Arval affirme qu’en adoptant des pratiques de recharge proactives, les entreprises peuvent réaliser des économies substantielles et contribuer à une réduction significative des émissions.

Les résultats de l’étude montrent que les conducteurs de PHEV qui rechargent rarement, soit 8 fois par mois, consomment en moyenne 6,4 l/100 km, soit 1 litre de moins en moyenne que l’équivalent ICE (combustion : diesel/essence). .

A l’opposé, les véhicules rechargés quasiment quotidiennement (24 recharges par mois), affichent une consommation de 3,4l/100km. Cela se traduit par 64 litres de réduction de consommation de carburant et une économie nette de 90 euros de frais de carburant par mois et par véhicule.

Un autre aspect qui ressort est la gestion des chauffeurs. Les gestionnaires de flotte devraient développer des profils de conducteur pour garantir que les PHEV soient attribués uniquement aux employés qui peuvent recharger le véhicule quotidiennement – avec accès à l’infrastructure de recharge, à domicile ou au travail – et dont le kilométrage quotidien est couvert pour l’autonomie électrique maximale du véhicule.

De même, Arval souligne qu’il est important de proposer des formations aux conducteurs pour qu’ils sachent tirer parti du potentiel de leurs véhicules, de leur proposer des incitations pour leurs bonnes pratiques et d’utiliser des outils télématiques pour disposer de données en temps réel. sur la façon dont la flotte de véhicules de l’entreprise est utilisée.



#des #entreprises #européennes #envisagent #dintégrer #PHEV #dans #leur #flotte #dans #les #trois #prochaines #années
1728391191

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.