“La BD à tous les étages”, a Parigi il Centre Pompidou celebra il fumetto

2024-10-08 18:27:00

En collaboration avec le Fonds Hélène & Édouard Leclerc, l’institution parisienne a organisé la série d’événements intitulée « La BD à tous les étages », qui se terminera le 4 novembre 2024. Au centre se trouve la diversité et la richesse de ce genre étudié dans tous ses aspects. Le parcours du projet curatorial se déroule à travers différentes sections, dont chacune entend explorer les différentes facettes et périodes de ce genre artistique.

Le corpus principal est l’exposition « Bande dessinée, 1964-2024 », qui propose un parcours historique et thématique à travers soixante ans de bande dessinée, comparant trois traditions importantes : la création européenne, le manga asiatique et la bande dessinée américaine. L’un des axes principaux explore les moments clés de l’histoire de la bande dessinée, depuis la contre-culture des années 60, avec des œuvres comme celles de Robert Crumb, jusqu’aux résultats plus contemporains et expérimentaux. L’exposition est accompagnée d’une série d’activités collatérales telles que des ateliers, des laboratoires, des conférences même pour les plus jeunes.

Le Centre Pompidou célèbre la bande dessinée

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Les sections de l’exposition

L’exposition est divisée en douze sections, chacune retraçant un moment historique marquant pour la bande dessinée comme le Contre – des cultures qui correspondent aux années soixante et font référence à la bande dessinée comme une forme de divertissement pour les jeunes. Avec la naissance des premières associations d’usagers, ce genre est enfin légitimé dans le domaine culturel, les initiatives éditoriales fleurissent en s’adressant à un public adulte. Le magazine humoristique est très populaire en France Hara-kiri défini comme “idiot et méchant” qui inaugure l’humour dans une touche graphique. Jean-Claude Forest publie les célèbres livres consacrés à Barbaratandis qu’en 1964 paraît au Japon le mensuel d’avant-garde Garo, exprimant le concept d’auteur de la bande dessinée. En 1968 en Amérique, Robert Crumb avec ZapComix devient le leader du mouvement clandestin. Vient ensuite la section dédiée à la bande dessinée et à la caricature ; genre publié dans les journaux satiriques de la Belle époque. Humour exprimé sous des formes courtes allant de la parodie à la satire. On continue avec la bande dessinée d’horreur. L’occulte a été développé comme thème dans les années 1940 en Amérique avant d’être censuré en 1954. Ce genre a connu un énorme succès au Japon notamment grâce à la figure de Kazuo Umezo. Pourtant, l’élément onirique dans la bande dessinée a la même importance que l’élément réel. Surtout Dans Petit Nemo dans Pays du sommeil par Winsor McCay, sont représentés des univers parallèles inspirés des courants du surréalisme avec des éléments psychédéliques. Des artistes contemporains comme Julie Doucet et David B. s’appuient sur « les manifestations nocturnes de l’inconscient, le rêve apparaissant comme une voie d’accès à soi ».

Pendant longtemps, la bande dessinée a mis l’accent sur la dimension du voyage entendu au sens exotique. La production contemporaine, au contraire, propose des expériences de lecture plus contemplatives, introspectives et immobiles comme métaphore pour raconter la composante intime des personnages. Chris Ware, par exemple, décortique le quotidien des gens ordinaires qui vivent dans le même immeuble («Construire des histoires»). Taniguchi suit les traces d’un « Walking Man », tandis que McGuire retrace l’histoire d’un coin de l’Amérique profonde (« »Ici»). L’autobiographie en tant que thème apparaît à la fin des années 1960 au Japon et au début des années 1970 aux États-Unis. Le genre, devenu très populaire notamment pour décrire l’univers féminin dans le neuvième art, est traité à travers des récits d’enfance, des chroniques de vie professionnelle, des confessions intimes, des autofictions, des journaux intimes, des cahiers.

Noir et blanc

Une section entière est consacrée au noir et blanc, dans certains cas le choix d’utiliser ces deux couleurs est lié à des contraintes économiques, et conduit à un pouvoir expressif autonome. De nombreux designers ont fixé l’esthétique sur le clair-obscur en s’appuyant sur des techniques allant du grattage au dessin à l’ombre, du trait à la tache, chaque artiste impose sa propre technique qui montre la dérivation picturale du dessin. Un autre sujet étudié est celui qui concerne les événements tragiques du XXe siècle, comme la Première et la Seconde Guerre mondiale. Parmi les tableaux exposés figurent ceux de Spiegelman, Nakazawa et Guibert.



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