Le Parti populaire européen veut que l’Europe « reconsidère » l’interdiction des voitures diesel et essence

À court terme, un retard pourrait donner un répit à certains constructeurs automobiles européens. Mais cela créerait également une fois de plus une incertitude dans le secteur quant à la direction que l’Europe souhaite prendre à l’avenir. Les constructeurs savent depuis 2019 que les normes d’émissions seront à nouveau renforcées en 2025.

Mais tous les constructeurs automobiles n’attendent pas une révision des règles. Plus de 50 entreprises ont appelé l’Europe fin septembre pour s’en assurer pas revenir à l’interdiction des moteurs à combustion en 2035. Il s’agit notamment du constructeur automobile suédois Volvo, du service de taxi Uber et de la plus grande société de leasing d’Europe, Ayvens.

Ils qualifient cet objectif de « réalisable et nécessaire » et affirment qu’il « offre une certitude en matière d’investissement indispensable pour l’avenir de l’industrie automobile en Europe ».

“L’Europe ne peut pas se permettre de rester à la traîne” dans “la course mondiale vers les technologies zéro émission”, a défendu le commissaire européen Valdis Dombrovskis. Il a souligné que, selon l’Agence internationale de l’énergie, 20 % des voitures neuves vendues cette année seront électriques et que l’Europe est déjà à la traîne par rapport à la Chine.

La Commission européenne souhaite réduire les émissions du parc automobile afin d’atteindre les objectifs climatiques pour 2030 et 2050. Les voitures particulières sont responsables de 16 % des émissions totales de gaz à effet de serre en Europe.

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