L’Italie et le G7 : derniers pour les fonds de santé, mais deuxièmes pour l’espérance de vie

2024-10-08 20:02:00

Nous sommes deuxièmes parmi les sept grands sur Terre qui font partie du club exclusif du G7 en termes d’espérance de vie et de mortalité évitable, seulement après le Japon, mais nous sommes derniers à la fois en termes de combien nous investissons globalement dans nos soins personnels et en termes de soins publics. dépenses. Nous sommes donc à nouveau deuxièmes en nombre de médecins (après l’Allemagne), dissipant au moins en partie le mythe de la pénurie de blouses blanches (qui s’applique en réalité à certaines spécialités médicales) et confirmant au contraire le véritable problème de l’Italie, à savoir la grave inquiétude concernant le manque d’infirmières, ce que nous avons le moins.

Enfin, nous sommes tout derniers en termes de niveau de salaire du personnel soignant, ce qui est l’une des principales raisons de la fuite des médecins et infirmiers de nos hôpitaux vers l’étranger ou le secteur privé et à laquelle le Gouvernement tentera de remédier à nouveau. dans le prochain budget.

LA SANTÉ DES ITALIENNES ET CELLE DES AUTRES

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La comparaison à l’occasion du G7 Santé à Ancône

Voilà en résumé l’identité du système de santé italien à la veille de l’ouverture du G7 Santé que l’Italie accueille à Ancône du 9 au 11 octobre, où nous parlerons, entre autres, de prévention, de résistance aux antimicrobiens qui risque d’être la nouvelle pandémie et le défi « One Health », c’est-à-dire le fait que la santé humaine et la santé animale sont de plus en plus liées. Une occasion qui mettra en valeur notre Service National de Santé comme l’a également rappelé le Ministre de la Santé Orazio Schillaci: « D’autres pays examinent très attentivement notre NHS, qui est un système universaliste qui soigne quotidiennement les citoyens italiens gratuitement. C’est un atout de ce pays que nous souhaitons absolument préserver et renforcer. »

Bonne performance sur les conditions sanitaires

Mais que disent les données fondamentales (OCDE et Eurostat jusqu’en 2022) qui comparent les sept pays (Italie, Canada, France, Allemagne, Japon, Royaume-Uni et États-Unis) qui font partie du G7 sur la santé ? A y regarder de plus près, les Italiens s’en sortent plutôt bien, mais c’est l’organisation du système et les fonds nécessaires à son bon fonctionnement qui sont à la traîne par rapport à leurs partenaires. Comme on le sait, l’Italie est l’un des pays les plus anciens du monde, avec un pourcentage de plus de 65 ans de 23,8%, juste derrière le Japon (28,9%) et les États-Unis en dernière position avec 16,8%. Il en va de même pour l’espérance de vie à la naissance, 82,7 ans pour l’Italie, dépassée seulement une fois de plus par 84,5 ans au Japon, tandis que les derniers du classement sont toujours les États-Unis où l’espérance de vie à la naissance est de 76,4 ans. Nous sommes également deuxièmes du G7 pour la mortalité évitable (décès pour 100 000 habitants) qui dans notre pays s’arrête à 91 (seul le Japon fait mieux avec 85), tandis que le pire résultat est encore une fois les États-Unis qui, en termes de décès, selon Selon Selon les données de l’OCDE, chaque tranche de 100 000 habitants pourrait en éviter 238.

L’Italie est en retard sur les dépenses de santé

Jusqu’à présent, le verre est à moitié plein et c’est le fait que les Italiens sont en bonne santé également grâce à de bons modes de vie. Malgré le verre à moitié vide, cela signifie que l’Italie a un problème de dépenses et d’investissements dans le domaine de la santé. Parmi les grands noms du monde, nous sommes le pays avec la plus faible incidence des dépenses de santé sur le PIB : en 2022, nous avons dépensé seulement 9 % avec d’autres à deux chiffres comme les États-Unis à 16,6 %, l’Allemagne à 12,6 % et la France à 12,1 pour cent. Surtout en ce qui concerne les dépenses publiques de santé (ou via les régimes d’assurance), nous sommes loin des autres : en 2022 en Italie, le NHS a dépensé 6,8% du PIB, un chiffre en augmentation en raison de la fin de la pandémie (en 2023, il est tombé à 6,2% ) contre par exemple 10,3% et 10,9% en France et en Allemagne. Ce n’est pas un hasard si nous sommes troisièmes (derrière les États-Unis et le Canada) pour les dépenses de santé que les citoyens paient de leur poche (2,2 % du PIB).

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