Une vie dans le cosmos vert et blanc

„Budde“ war immer da. Meist hielt er sich im Hintergrund. Seine Zeit im Fußballtor war ja lange vorbei. Aber ins geliebte Weserstadion zu gehen und die Heimspiele der jeweiligen Werder-Jahrgänge in der Bundesliga – ein Jahr lang auch in der zweiten Liga – zu betrachten, gehörte für ihn zu jedem Wochenende. Dieter Burdenski war ein Mitglied der „Werder-Familie“; er blieb praktisch ein Leben lang dem grün-weißen Kosmos verhaftet, mit verschiedenen Aufgaben – was ihn nicht daran hinderte, Kritik zu äußern, wenn es sein musste. Was im Weserstadion passierte, musste er auch sehen, um Stoff für seine wöchentliche Kolumne in der „Bild“ zu haben.

Der immer gepflegte, sportlich wirkende Mann gehörte zum Stammpublikum in Bremen, häufig im Gespräch, leicht distanziert, immer humorvoll. Und voller Anekdoten. Sein Netzwerk galt als legendär – es kam nicht von ungefähr, dass bei ihm die Fäden für die Werder-Traditionself zusammenliefen. Auch manchen Geschäftskontakt knüpfte er in den Logen des Stadions, denn Dieter Burdenski besaß eine Event-Agentur, von der aus er Trainingslager, Fahrten zu Auswärtsspielen und Turniere organisierte, darunter legendäre Hallenrunden wie die in Oldenburg. „Budenzauber“ nannte man das.

Il a été initié au football par son père Herbert, qui fut le premier buteur de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale lors de la victoire 1-0 contre la Suisse en novembre 1950. Burdenski est arrivé au Werder Brême en 1972, où il devait succéder au légendaire gardien Günter Bernard – personne n’aurait pu deviner que cette carrière se terminerait 16 ans plus tard après 444 matchs de Bundesliga pour le Werder. À ce jour, il détient le record du club de 582 matchs de compétition pour le Werder.

Burdenski a rejoint l’équipe nationale et a représenté Brême aux niveaux national et international. Derrière Sepp Maier et Toni Schumacher, il a disputé douze matches internationaux. S’ensuivent huit merveilleuses années en tant qu’entraîneur des gardiens de l’équipe de Bundesliga, avec pour couronnement le « doublé » lors de la légendaire saison 2003/04. Avec son calme, sa cohérence et son enthousiasme pour les opinions, il est resté un ambassadeur important du SV Werder même sans rôle officiel.

Lorsque les vainqueurs de la coupe 1999 ont été honorés samedi dernier lors du match contre Fribourg, Burdenski était présent en tant qu’ancien entraîneur des gardiens. Quatre jours plus tard, mercredi, il est décédé subitement à l’âge de 73 ans. Dieter Burdenski laisse derrière lui son épouse Claudia, sa fille Carina et son fils Fabian. «Dans les différentes fonctions qu’il a occupées au Werder pendant 50 ans, ‘Budde’ a été un pionnier important pour le succès de notre club. Nous sommes indiciblement tristes, nous perdons non seulement un grand joueur du Werder, “Budde”, mais aussi une personne formidable”, a déclaré Klaus Filbry, président de la direction du Werder.