Ethel Kennedy était une icône américaine, une matriarche d’optimisme et de courage moral, un emblème de résilience et de service. Dévoquée à sa famille et à son pays, elle avait une colonne vertébrale d’acier et un cœur d’or qui ont inspiré des millions d’Américains, dont moi et Jill. Nous avons eu la chance de l’appeler une amie chère.
Ayant grandi dans une famille irlandaise catholique, je me suis souvent tourné vers la famille Kennedy pour trouver une preuve de la promesse de l’Amérique. Le mari d’Ethel, le procureur général Robert F. Kennedy, était l’un de mes héros, inspirant toute une génération à concrétiser cette promesse pour tous les Américains. Ensemble, ils étaient guidés par des valeurs qui étaient les mêmes que celles que mes grands-parents et mes parents m’ont enseignées autour de la table de la cuisine : chacun a le droit d’être traité avec dignité et respect. Nous avons chacun l’obligation les uns envers les autres de ne donner aucun refuge à la haine et de ne laisser personne de côté.
Après sa mort bouleversante, Ethel a montré à toute notre nation la voie à suivre, transformant la douleur en objectif et poursuivant sa marche vers les droits civiques et la justice sociale, la fin de la pauvreté dans son pays et la paix à l’étranger, tout en élevant leurs 11 enfants. Quatre ans plus tard, lorsque j’ai perdu ma propre femme et ma petite fille, Ethel a toujours été là pour moi et mes fils. Elle nous a aidé à trouver force et persévérance. Elle nous a appris à canaliser le chagrin au service d’un bien commun.
Lorsque j’ai emménagé dans le bureau ovale en tant que président, j’ai placé un buste de Robert Kennedy près de la cheminée, car lui et Ethel ont toujours eu une place dans mon cœur. Je chéris les cartes qu’elle m’enverrait, à moi et à ma famille. Et quand Ethel m’a remis le RFK Ripple of Hope Award en 2016, ce fut l’un des plus grands honneurs de ma vie car je l’ai reçu des mains d’une héroïne à part entière. Pendant plus de 50 ans, Ethel a voyagé, manifesté, boycotté et défendu les droits de l’homme dans le monde entier avec sa volonté et sa grâce de fer.
À travers tout cela, l’histoire d’Ethel était l’histoire américaine.
Jill et moi envoyons notre amour à ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ; à ses neveux et nièces et à toute la famille Kennedy ; et aux millions de personnes dans le monde touchées au fil des décennies par sa vie remarquable de force et de service.
Que Dieu bénisse Ethel Kennedy, une amie chère et une grande Américaine.
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