On ne voit pas tellement de stars dans la série. The Perfect Stranger est une beauté lente aux reflets d’Oscar

Ce que touche le réalisateur Alfonso Cuarón se transforme généralement en or. Et maintenant, pour la première fois, il lance sa propre série. Ce qui devrait être une raison suffisante pour que les connaisseurs se connectent à Apple TV+, où The Perfect Stranger a été créé vendredi.

C’étaient des vacances idylliques à la plage en Italie, mais quelque chose s’est produit… Robert a dû quitter la famille plus tôt et sa femme Catherine s’est retrouvée seule avec le petit Nicolas pendant quelques jours. Et cela a déclenché une série d’événements qui ont fondamentalement changé plusieurs destins.

Que vous ayez lu ou non le plan de Renée Knight pour la mini-série Perfect Stranger, vous devriez au moins essayer la série. Il a été tourné par le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón, qui sélectionne soigneusement les projets et économise de l’argent avec eux -⁠⁠⁠⁠⁠⁠ et celui-ci se démarque définitivement en termes de savoir-faire par rapport aux normes de streaming.

Sûrement parce que la qualité cinématographique de l’équipe créative est ici sans précédent. Comme si le nom d’Alfonso Cuarón, le réalisateur de Descendants of Men, le troisième (et meilleur) opus de la série Harry Potter, les œuvres oscarisées Gravity et Roma, ne suffisait pas. Il est accompagné de son traditionnel directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki, lauréat d’un Oscar, et le line-up des stars est également devant la caméra.

Cate Blanchett incarne Catherine Ravenscroft, une célèbre journaliste d’investigation et documentariste devenue célèbre pour avoir dévoilé divers scandales. Son mari Robert est interprété par Sacha Baron Cohen ; ensemble, ils forment un couple où cela ne fonctionne évidemment pas parfaitement.

Même la relation avec leur fils adolescent Nicholas n’est pas à 100 pour cent, et l’équilibre délicat est sur le point d’être perturbé par le mystérieux inconnu Stephen Brigstocke (Kevin Kline, un autre oscarisé), qui veut confronter Catherine à son passé secret.

Bref, Apple a de l’argent et n’a pas peur de l’utiliser, car la lumière des étoiles à elle seule pourrait vous faire tourner la tête ici. Mais avec la série elle-même, c’est un peu plus compliqué.

Au fil de sept épisodes, il raconte essentiellement une histoire simple qui s’articule autour de quelques personnages et revient sur plusieurs événements majeurs sous différents points de vue. Pour en remplir sept chapitres, il avance à un rythme délibéré qui peut être trop fatiguant pour certains téléspectateurs.

D’autant plus qu’on revient toujours dans les mêmes environnements et qu’il est parfois évident vers quoi se dirigent les personnages, et donc l’intrigue. Mais l’éclat des Oscars parvient à l’éclipser décemment : la cinématographie d’Emmanuel Lubezki vous fait croire que vous regardez un thriller plutôt que la télévision, et Blanchett, espérons-le, sera convaincante dans le rôle de Terminator.

Le parfait inconnu est un spectacle de personnages pour la plupart tragiques hantés par les erreurs du passé, il a une touche mélodramatique, il y a beaucoup de tristesse en regardant au loin, de sanglots et de rage. Parfois, c’est trop, et Cuarón utilise aussi un peu inutilement les voix des narrateurs, mais dans ce cas, il est important de surmonter les lacunes partielles.

Cuarón sait de quoi il parle, il remplit progressivement le puzzle, et juste au moment où l’on croit avoir compris le jeu du scénario, il y a toujours un rebondissement inattendu. Et ceux qui regarderont jusqu’à la finale ne le regretteront certainement pas.

De son côté, Apple montre qu’il s’est rapproché de l’ancien synonyme de télévision de qualité présenté par HBO, puisque cette mini-série semble provenir de la même écurie que You Should Have Known ou Bludné Kruhy. Sur la plateforme de streaming encore un peu terne, The Perfect Stranger a tendance à s’intégrer, ce qui est dommage.

Sa plus grande faiblesse est qu’il n’a pas été à la hauteur des attentes suscitées par la composition renforcée. Néanmoins, à côté des Lords of Heaven, Slow Horses ou Lack of Evidence, c’est une autre preuve de pourquoi s’abonner à la plateforme de streaming d’Apple.

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