Macron appelle à un modèle de streaming musical plus juste après que la France ait imposé une « taxe sur le streaming musical »

Le président français Emmanuel Macron a relancé le débat sur les paiements en streaming de musique, exprimant ses inquiétudes quant à l’équité du modèle actuel pour les artistes.

Dans une récente interview avec VariétéMacron a souligné la disparité dans la manière dont les plateformes de streaming rémunèrent les musiciens, suggérant que le système pourrait être « biaisé » au détriment des artistes ayant un public moyen.

« Aujourd’hui, avec les services de streaming musical, les chanteurs ne reçoivent pas une juste rémunération » Emmanuel Macron dit. « Dans le cas du streaming, ils décident de très bien rémunérer les personnes qui sont beaucoup streamées. Mais dans le domaine musical, par exemple, ils sous-estiment divers artistes qui ont un public moyen, alors qu’un artiste qui est soudainement téléchargé par quelques jeunes pendant quelques mois sera assez bien rémunéré.

Les commentaires du leader français reflètent une inquiétude croissante au sein de l’industrie musicale quant à l’équité des modèles de streaming. Changements récents par les principales plateformes comme Spotify [3,991 articles]” href=”https://www.musicbusinessworldwide.com/companies/spotify/”>Spotifyqui ne paie plus de royalties pour les titres de moins de 1 000 les pièces de théâtre annuelles ont intensifié ces discussions.

Luminer Rapport musical de fin d’année 2023 a révélé que 158,6 millions morceaux reçus 1 000 ou moins d’écoutes sur les services de streaming audio l’année dernière, soulignant l’ampleur du problème.

En réponse à ces préoccupations, certains services s’orientent vers des modèles de paiement « centrés sur l’artiste ». En partenariat avec Groupe de musique universel [3,745 articles]” href=” Groupe de musique, Deezer [543 articles]” href=”https://www.musicbusinessworldwide.com/companies/access-industries/deezer/”>Deezerun service de streaming basé à Paris, a introduit un nouveau système en France en octobre dernier, offrant des redevances accrues aux artistes atteignant certains seuils d’auditeurs et de streaming.

Pendant ce temps, Macron a spécifiquement mentionné les chanteurs français Étienne Génie et Barbara Il dit comme exemples d’artistes qui, selon lui, devraient gagner davantage grâce aux plateformes de streaming. « Pour moi, j’aimerais peut-être voir des chanteurs comme Étienne Daho ou Barbara Pravi gagner un peu d’argent en même temps Taylor Rapidepour que tout ne soit pas unilatéral. Le modèle des streamers est aujourd’hui biaisé », a-t-il déclaré.

« Dans le cas du streaming, ils décident de très bien rémunérer les personnes qui sont beaucoup streamées. Mais dans le domaine musical, par exemple, ils sous-estiment une variété d’artistes qui ont un public moyen. »

Emmanuel Macron, président français

Les commentaires du président interviennent neuf mois après que la France a mis en œuvre un 1,2% taxe sur les services de streaming musical opérant dans le pays. Cette taxe, entrée en vigueur début 2024, s’applique aux grandes plateformes comme Spotify, Deezer, Pomme [1,250 articles]”href=” Musiqueet YouTube [1,883 articles]”href=” Musiqueciblant à la fois les revenus d’abonnement et les revenus publicitaires.

La taxe vise à financer le Centre national de musique (CNM), un organisme quasi gouvernemental soutenant diverses initiatives musicales françaises. Il s’agit notamment de programmes comme le Fonds pour la création musicale (FCM), Centre national de la chanson, Variété et Jazz (CNV), CALIFet le Bureau d’Exportation de la Musique Française.

Sénateur Julien Bargetonqui a proposé la taxe en 2023, l’a décrite comme une mesure visant à protéger la culture française dans un paysage musical de plus en plus numérisé et influencé par le monde.

Les sociétés de streaming musical ont critiqué cette taxe, avec l’ancien PDG de Deezer, Jérôme Folgueira, le décrivant comme « le pire résultat possible qui se retournera contre lui et aura des conséquences négatives pour l’ensemble de l’industrie musicale en France ».

Suite à la mise en place de la taxe, Spotify a augmenté ses prix d’abonnement en France et a commencé « désinvestir » dans le secteur musical français, notamment en retirant son soutien financier à deux festivals, les Francofolies de la Rochelle et le Printemps de Bourges.

Même si le président français n’a pas proposé de solutions spécifiques dans l’interview, ses commentaires indiquent que la question d’une juste rémunération à l’ère du streaming reste une priorité pour son administration.

Les dernières remarques du président interviennent également à un moment où la France a pris les devants dans l’élaboration du La loi européenne sur l’IAla première loi réglementant l’intelligence artificielle. Macron a dit Variété que « l’intelligence artificielle va révolutionner de nombreux secteurs, de la santé à l’énergie, pour le meilleur ou pour le pire. Il y a une course à l’innovation, nous devons donc en faire partie.

Macron a souligné le rôle de la France dans l’élaboration de la réglementation de l’IA, soulignant le prochain Sommet d’action sur l’IA en février.

« L’idée est d’approuver la technologie et d’investir, mais nous aurons également besoin de règles et de réglementations. Nous en avons besoin, mais ils doivent être mondiaux pour être efficaces. Il faut y réfléchir au bon rythme », a déclaré le président.

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