L’équipe nationale du Nigeria est bloquée à l’aéroport pendant 15 heures

Bayer Leverkusens Topstürmer Victor Boniface hat mit Nigerias Fußball-Nationalteam eine groteske Odyssee erlebt. Vor dem geplanten Länderspiel in Libyen strandeten die „Super Eagles“ offenkundig über viele Stunden an einem Flughafen rund 200 Kilometer entfernt vom eigentlichen Spielort Bengasi. „Ich bin seit fast 13 Stunden am Flughafen, kein Essen, kein W-Lan, nirgendwo ein Schlafplatz“, schrieb Boniface auf der Plattform X (ehemals Twitter).

Später postete der Angreifer sogar: „Das wird jetzt unheimlich. Ihr könnt den Punkt haben. Wir wollen nur in unser Land zurück.“ Berichten anderer Spieler zufolge soll der Flughafen verlassen gewesen sein, es habe im verschlossenen Wartebereich weder Essen noch Trinken für das nigerianische Team gegeben.

Der afrikanische Fußball-Verband CAF reagierte beunruhigt auf die Nachricht und kündigte unterdessen eine Untersuchung des Vorfalls an. Der Verband habe sich mit den libyschen und nigerianischen Behörden in Verbindung gesetzt. Die Angelegenheit sei dem CAF-Disziplinarausschuss zur Untersuchung vorgelegt worden.

Nigerias Sportminister John Owan Enoh zeigte sich entrüstet, dass der Flug mit der Mannschaft umgeleitet worden sei und das Team sich nun „in so etwas wie einer Geiselsituation“ befinde. Der Politiker sprach von „einem Trauma und psychischer Folter“. Weil die Mannschaft Angst um ihre Sicherheit habe, könne das Spiel der Afrika-Cup-Qualifikation in Libyen am Dienstag nicht stattfinden.

Victor Ikpeba, ancien professionnel de la Bundesliga et membre de la délégation, était d’accord avec Enoh. Il a appelé à des sanctions sévères contre la Libye et a soutenu la décision de boycotter le match. “Si la CAF connaît son travail, la Libye devrait être exclue du football international”, a déclaré le Footballeur africain de l’année 1997 à l’AFP : “C’est un pays à haut risque et on se demande vraiment qui a fait en sorte que la Libye soit fermée à ses matches”. effectue à la maison.

Il n’a « jamais » vécu quelque chose qui ressemble à « ce que j’ai vécu ces dernières heures en Libye ». L’équipe n’est pas en sécurité, et nous qui voyageons avec eux ne le sommes pas non plus. Nous avons été coincés comme des otages dans un aéroport abandonné pendant plus de 10 heures. »

Les Nigérians soupçonnent que cette situation chaotique est le résultat de représailles de la part des Libyens. Selon les médias, l’association libyenne LFF s’était déjà plainte d’avoir été maltraitée vendredi lors du match aller au Nigeria. En conséquence, l’équipe invitée a dû attendre plusieurs heures avant une navette. La LFF a rejeté les soupçons de sabotage et a souligné que le détournement d’avions n’avait rien d’inhabituel dans le trafic aérien international.

Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, s’est également dit préoccupé par l’évolution de la situation des footballeurs de son pays. Le capitaine de l’équipe, William Troost-Ekong, a assuré : « Nous ne traiterions jamais ainsi une nation visiteuse pour un match. Des erreurs se produisent, des retards se produisent. Mais jamais exprès ! »

Au moins a-t-il pu annoncer plus tard qu’après le tumulte sur les réseaux sociaux, l’avion de l’équipe était en train de faire le plein et était sur le point de rentrer.