Des approches compatissantes sont nécessaires pour la gestion des fausses couches au Canada

Une fausse couche, ou une fausse couche précoce, peut avoir des effets émotionnels dévastateurs, mais elle est mal gérée au Canada. Une revue publiée dans CMJ (Journal de l’Association médicale canadienne) fournit des conseils aux médecins sur la façon de diagnostiquer et de gérer cette maladie et appelle à l’orientation vers des cliniques ambulatoires d’évaluation précoce de la grossesse (EPAC) ainsi qu’à une approche compatissante.

Le 15 octobre est le jour du souvenir de la grossesse et de la perte du nourrisson.

Les données suggèrent que 15 à 20 % de toutes les grossesses confirmées aboutissent à une fausse couche, dont environ la moitié sont causées par des anomalies chromosomiques, un risque qui augmente avec l’âge. Ces premières pertes, bien que courantes, peuvent être dévastatrices.

De nombreuses femmes enceintes souffrant de saignements et de crampes demandent des soins aux urgences. Cependant, pour les personnes ne présentant pas de symptômes de rupture de grossesse extra-utérine ou d’hémorragie utérine majeure, se faire soigner dans un service d’urgence surpeuplé signifie souvent de longs délais, assis sur une chaise de salle d’attente, pour consulter un prestataire de soins de santé.

“Bien que le service des urgences soit l’endroit le plus sûr et le plus rapide pour qu’une personne enceinte soit traitée pour une hémorragie utérine massive ou une suspicion de grossesse extra-utérine rompue, les patientes enceintes qui ne sont pas gravement malades reçoivent souvent des soins sous-optimaux dans les situations d’urgence”, écrit le Dr Catherine. Varner, médecin urgentiste et rédacteur en chef adjoint, CMJ dans un éditorial https://www.cmaj.ca/lookup/doi/10.1503/cmaj.241402.

« Des recherches menées en Ontario et en Colombie-Britannique ont montré que les EPAC peuvent améliorer l’expérience des patients et améliorer les résultats cliniques, réduire les évaluations répétées aux urgences et conduire à une meilleure satisfaction des patients », écrit le Dr Tunde-Byass.

Cependant, ces services sont à la traîne.

Dr Catherine Varner, médecin urgentiste

Source:

Journal de l’Association médicale canadienne

Référence du journal :

Mehra, VM, et coll. (2024) Diagnostic et prise en charge des fausses couches précoces. CMJ. est ce que je.org/10.1503/cmaj.231489.

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