FDP au Bundestag : élargir la définition du décès en cas de don d’organes

Selon le rapport, une prise de position correspondante sera arrêtée par le groupe parlementaire ce mardi. Les donneurs potentiels devraient alors pouvoir inscrire leurs souhaits dans le registre des dons d’organes ou sur les cartes de don d’organes en utilisant un champ supplémentaire facultatif explicitement prévu à cet effet.

“D’un point de vue médical, il n’existe pas d’étalon-or pour expliquer la mort”, a déclaré au “Welt” Andrew Ullmann, porte-parole du groupe parlementaire en matière de politique de santé et professeur à l’université de Würzburg. La mort après un arrêt cardiaque prolongé équivaut à une mort cérébrale. “Une différence clé, cependant, est que la mort cardiaque est plus facile à déterminer, mais reste fiable.” L’effort requis pour déterminer la mort cérébrale est immense et limite ainsi le nombre de donneurs potentiels dès le départ.

Depuis des années, un plus grand nombre d’organes tels que des reins, des foies et des cœurs sont nécessaires pour les patients gravement malades. L’année dernière, 965 personnes ont donné un ou plusieurs organes à d’autres après leur décès, selon la Fondation allemande pour la transplantation d’organes. Dans le même temps, 8 400 personnes étaient sur liste d’attente. Pour que les dons soient pris en compte, deux spécialistes doivent déterminer indépendamment qu’une personne décédée est en état de mort cérébrale.