La Finma intervient – L’UBS est-elle suffisamment préparée à une crise ? -Nouvelles

2024-10-15 21:23:00

Après l’intégration du Crédit Suisse, l’UBS doit revoir ses plans d’urgence de restructuration et de liquidation. C’est ce qu’exige l’autorité de surveillance des marchés financiers Finma. Les rédacteurs économiques de SRF évaluent exactement ce que la Finma attend d’UBS et comment cela doit être évalué.

Les rédacteurs économiques de SRF

Marco Schnurrenberger, Andreas Kohli, Benita Vogel


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Marco Schnurrenberger est rédacteur économique et producteur chez 10vor10. Il travaille comme rédacteur et producteur chez SRF News depuis 2018.

Andreas Kohli travaille chez SRF depuis 2009 et travaille actuellement également comme rédacteur économique. Avant cela, il avait notamment écrit pour le journal économique Cash et le Tages-Anzeiger.

La journaliste économique Benita Vogel travaille à SRF depuis 2022. Elle a écrit auparavant, entre autres, pour le Tages-Anzeiger et la Sonntagszeitung.

Comment évaluer que la Finma n’approuve pas le plan d’urgence de l’UBS ?

Cela n’est pas une surprise totale. Depuis que l’UBS a soumis son plan d’urgence à la Finma pour examen et depuis le dernier audit, il y a eu tellement de changements au sein de l’UBS et de sa structure en raison de la reprise et de l’intégration de CS que la Finma exige désormais systématiquement un ajustement.

L’UBS a-t-elle assez d’argent pour faire face à une crise ?

Oui, dit Finma. La capacité à couvrir d’éventuelles pertes est intacte. UBS elle-même a écrit à la SRF qu’elle disposait de plus de 200 milliards de dollars pour pouvoir absorber les pertes.

Pourquoi la Finma n’approuve-t-elle pas le plan de restructuration de l’UBS ?

Après l’effondrement du Crédit Suisse, la Finma est arrivée à la conclusion que les possibilités existantes en cas d’insolvabilité, c’est-à-dire en cas de faillite ou de nationalisation de la banque, n’étaient plus suffisantes. Selon la Finma, la planification de crise de l’UBS doit être développée davantage. Plus de flexibilité et plus d’options sont nécessaires.

Qu’exige la Finma de l’UBS ?

À l’avenir, certains domaines d’activité devraient pouvoir être vendus ou mis en faillite afin que l’ensemble de la banque ne soit pas affecté. Cela aurait été une option chez CS – il y aurait eu des acheteurs. Cependant, cela n’a pas pu être mis en œuvre car la structure de l’entreprise CS était très imbriquée. Chez UBS, les choses devraient être différentes. Il doit être aménagé de manière à ce que les zones individuelles puissent être séparées. En outre, des exigences plus élevées devraient également s’appliquer en matière de liquidité. Avec la numérisation croissante du secteur bancaire, les clients peuvent retirer de l’argent beaucoup plus rapidement. CS l’a vécu à l’automne 2022 et au printemps 2023, et il y a eu de véritables paniques bancaires. Cela ne devrait plus arriver.

Logo UBS et Glasgebäude.
Légende:

L’UBS doit notamment élargir ses possibilités d’action en cas de risque d’insolvabilité, a déclaré la Finma.

Keystone/ Gaétan Bally

Que dit l’UBS des exigences de la Finma ?

L’expérience de la crise du Crédit Suisse et le sauvetage de l’UBS ont nécessité un développement ultérieur du plan de résolution afin d’élargir spécifiquement les plans existants, écrit la grande banque. UBS a déjà commencé ces travaux.

Les ajustements évoqués par la Finma sont-ils suffisants ?

Ils sont nécessaires et bons, estime Hans Gersbach, expert bancaire et directeur du centre de recherche économique de l’ETH Zurich. Mais il faut plus que cela. Par exemple, la sécurité juridique : « Un gros problème est que les États-Unis doivent accepter et apporter leur aide en matière de sécurité juridique et d’assistance pour qu’un plan de restructuration global de l’UBS puisse être mis en œuvre à l’échelle mondiale. L’UBS ne peut pas être restructurée sans les Etats-Unis.» Et les États-Unis ne sont toujours pas d’accord. En outre, une coopération plus étroite entre les banques centrales est nécessaire en matière de réglementation bancaire. «Notre suggestion est que les quatre banques centrales des États-Unis, d’Angleterre, la BCE et la Banque nationale de Suisse envisagent déjà une procédure grâce à laquelle elles pourront immédiatement intervenir ensemble pour protéger le marché financier en cas d’éventuels risques d’infection par un virus. restructuration de l’UBS et une éventuelle crise financière et stabiliser le système bancaire.»



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