Six entreprises sur dix sont optimistes quant à leur évolution, selon la Chambre de Commerce | Économie

2024-10-17 10:19:00

Six entreprises espagnoles sur dix se sentent optimistes quant à l’évolution de leurs activités à la fin de cette année et de l’année prochaine, tandis que 41,8% des entreprises expriment une vision négative de leur comportement, témoignant d’une division dans les attentes des hommes d’affaires. Cette conclusion ressort de l’étude sur le climat des affaires de la Chambre de commerce espagnole, en collaboration avec Sigmados. Cependant, 43,8% des personnes interrogées identifient la situation sociopolitique en Espagne comme un facteur de risque important susceptible d’affecter les attentes de croissance. Par rapport à leur situation actuelle, 39,4% des entreprises indiquent l’augmentation du coût du travail comme le plus grand risque auquel elles sont confrontées, suivie, quatre dixièmes en dessous, par la pénurie de main-d’œuvre.

L’optimisme des entreprises a tendance à augmenter avec la taille de l’entreprise, mettant en avant des secteurs tels que les autres services, la construction, le tourisme, l’hôtellerie et la restauration comme les plus favorables, selon l’étude. De même, huit entreprises sur dix affirment atteindre ou dépasser leurs attentes concernant l’évolution de leur activité jusqu’à présent en 2024. Concrètement, 47,7% indiquent que leur situation actuelle coïncide avec ce qui était attendu, tandis que 28,1% ont dépassé les attentes. Toutefois, 24,2% considèrent que leur situation est pire que prévu, traduisant une légère division dans le bilan de l’année. Pour l’avenir, 60 % des entreprises prévoient une croissance significative de leurs exportations et de leurs ventes nationales, ainsi qu’une augmentation de la création d’emplois d’ici 2025. Cet optimisme repose sur la reprise de la demande intérieure et l’ouverture de nouveaux marchés internationaux.

Les personnes interrogées expriment des craintes quant à l’impact de la hausse des coûts du travail sur leurs performances futures et sur la pression fiscale. Ils s’inquiètent également de l’évolution des prix de l’énergie et des matières premières comme facteur pouvant avoir un impact négatif sur l’évolution de l’économie espagnole (26%). le même pourcentage mentionne la persistance de l’inflation comme une menace importante. L’impact des tensions géopolitiques internationales est également souligné, indiqué par 23,1% des personnes interrogées. Selon le président de la Chambre d’Espagne, José Luis Bonet, « l’étude sur le climat des affaires reflète un optimisme notable parmi les entreprises espagnoles ; “Plus de 57% prévoient une bonne année en 2025, ce qui permet d’anticiper une croissance soutenue de l’économie l’année prochaine.”

Pression fiscale et réduction du temps de travail

Concernant la pression fiscale, le président de la Chambre de Commerce a dénoncé « une voracité excessive de collecte à tous les niveaux », qui « affecte l’humeur des gens de toutes les manières », a-t-il déclaré. Pour Bonet, il n’est pas acceptable d’évoquer la question de la pression fiscale en disant que celle de l’Espagne est inférieure à celle de pays plus avancés comme la France ou l’Allemagne. « Ce n’est pas la pression budgétaire, c’est l’effort budgétaire. Nous n’avons pas le PIB par habitant qu’ont les Français et les Allemands. “Vont-ils nous faire payer comme eux, en ayant moins de possibilités ?”, a-t-il reproché.

Par ailleurs, interrogé sur la réduction de la journée de travail à 37,5 heures, Bonet considère qu’il est « absurde de décréter sur cette question » et estime que cette question devrait être discutée dans les secteurs à travers des accords. “C’est une question qui est discutée dans les accords et dans les entreprises elles-mêmes, car beaucoup des entreprises qui ne peuvent pas le faire sont des PME et, par conséquent, leur survie est en jeu”, a prévenu le président de la Chambre, après avoir insisté sur le fait que “forcer” ces choses ne sont pas bonnes. “Laissez-les se parler et se comprendre”, a-t-il ajouté.

60 % connaissent les fonds de relance de nouvelle génération

L’enquête révèle que le niveau de connaissance sur les fonds de relance continue d’augmenter. 60,6% des entreprises connaissent les fonds, ce qui représente une augmentation de 4 points de pourcentage en un an, les entreprises de 50 à 99 salariés et des secteurs industriel, agroalimentaire et autres services étant les mieux informées de leur existence.

De même, 55,2% des entreprises savent comment accéder à ces fonds, ce qui représente une augmentation de plus de 13 points de pourcentage par rapport à l’année précédente, et 25,6% ont déjà demandé cette aide. Parmi ceux qui en ont fait la demande, 57,1% affirment que l’expérience a été satisfaisante.

Même si 49 % des entreprises sont sceptiques quant à la capacité de ces fonds à transformer et moderniser le tissu économique espagnol, 18,4 % sont très ou plutôt confiantes dans leur potentiel de transformation. Par ailleurs, 34,4% ont peu confiance en leurs capacités, tandis que 14,5% n’ont pas confiance que ces fonds atteindront leur objectif.



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