Si les yeux du paddock se tournent vers le duel entre Max Verstappen et Lando Norris pour le titre Pilotes, Ferrari espère se mêler à la bataille. La victoire à domicile à Monza, puis la deuxième place à Bakou ont donné de grands espoirs aux hommes de Maranello. Les résultats auraient pu être encore meilleurs si une erreur lors des qualifications à Singapour n’avait pas été fatale à la course.
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Pourtant, ces trois circuits sont bien particuliers, entre le temple de la vitesse en Italie et les deux courses urbaines. C’est pourquoi Austin aura pour rôle de révéler le véritable niveau de ces améliorations. Interrogé sur le sujet lors de la conférence de presse de jeudi, Carlos Sainz a déclaré : « Plus nous avons disputé de courses depuis Monza, plus nous sommes convaincus que les améliorations apportées à la voiture fonctionnent partout. Mais pour moi, j’ai toujours dit que tant que nous n’allons pas à Austin et ne les essayons pas sur une piste normale, nous ne pourrons pas savoir à quel point nous avons progressé sur les pistes de Zandvoort et de Spa. où nous avons lutté. C’est donc notre test le plus important pour voir si toutes les améliorations que nous avons apportées dans le passé vont dans la bonne direction sur des circuits plus normaux comme nous allons le voir ici à Austin. »
D’autant que les autres équipes arrivent avec des pièces neuves, ce qui n’est pas le cas de Ferrari. Son équipier, Charles Leclerc, y voit encore un avantage lors d’un week-end au format Sprint, qui ne propose qu’une seule séance d’essais libres : « C’est très risqué d’arriver avec une nouvelle voiture un week-end avec une seule séance d’essais libres. Vous arrivez en qualifications sans avoir pu essayer différentes configurations de réglages. Cela vous met en danger si quelque chose d’inattendu se produit pendant les essais libres. Nous avons beaucoup travaillé pour arriver ici et nous connaissons bien notre voiture. Cela nous donne la certitude que les choses se passeront bien. »
C’est pourquoi le Monégasque, qui vient de fêter ses 27 ans, se considère comme plus qu’un simple arbitre dans le match pour les deux titres mais entend toujours défendre ses chances : « Je ne me considère pas comme un arbitre. Notre objectif est de marquer le plus de points possible. Plutôt que de regarder la bataille à venir, je pense que si nous exécutons tout parfaitement, il y a une petite chance que nous puissions rejoindre cette bataille ! Au lieu de leur combat, je considère cela comme notre combat. »
Charles Leclerc est ainsi troisième, à 86 points de Max Verstappen et Ferrari occupe la même position, à 75 longueurs de McLaren. La fenêtre pour rejoindre le combat est donc réduite mais avec un enchaînement de six courses en sept semaines, l’heure de vérité approche à grands pas !
De notre envoyé spécial à Austin
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