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Ce contenu a été publié le 18 octobre 2024 – 09:44
TikTok et Facebook ont validé quelques semaines avant le vote des publicités contenant des déclarations trompeuses et des mensonges sur les élections aux États-Unis, selon une enquête menée par une ONG qui remettait en question les règles de détection des informations préjudiciables sur les réseaux sociaux.
L’organisation Global Witness a mis en ligne huit éléments contenant de fausses allégations sur les plateformes TikTok, Facebook et YouTube, afin de les tester avant les élections du 5 novembre.
Selon Global Witness, TikTok « a obtenu les pires résultats » en autorisant quatre de ces publicités malgré l’interdiction des publicités à des fins politiques, tandis que Facebook en a approuvé une sur huit.
« À quelques jours seulement de la course électorale serrée aux États-Unis, il est choquant que les sociétés de médias sociaux continuent d’approuver une désinformation flagrante et totalement discréditée sur leurs plateformes », a déclaré Ava Lee, responsable de Global Witness sur les menaces numériques dans les campagnes.
“En 2024, tout le monde connaît le danger de la désinformation électorale et combien il est important d’avoir une modération de contenu de qualité”, a-t-il ajouté.
« Il n’y a aucune excuse » pour que ces plateformes « continuent de mettre en danger le processus démocratique », a déclaré Lee.
Un porte-parole de TikTok a déclaré à l’AFP que quatre de ces publicités “avaient été approuvées à tort lors de la première phase de modération” et que l’application – appartenant à une société basée en Chine – continuerait avec l’interdiction de la publicité politique.
Un porte-parole de Meta, la société mère de Facebook, a remis en question les résultats de l’étude, affirmant qu’elle était basée sur un petit échantillon d’éléments publicitaires et que par conséquent “ne reflète pas la manière dont (Meta) applique nos politiques à grande échelle”.
YouTube, filiale de Google, a dans un premier temps validé la moitié des pièces puis bloqué leur publication jusqu’à présentation d’une pièce d’identification. Une « barrière nettement plus forte pour ceux qui diffusent de la désinformation », estime Global Witness.
Google a annoncé jeudi qu’il « suspendrait temporairement les publicités » dédiées aux élections américaines après la clôture du vote le 5 novembre, comme il l’avait fait en 2020.
Meta, de son côté, a annoncé qu’elle bloquerait toute nouvelle publicité politique au cours de la dernière semaine de campagne.
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