La police suisse aide à arrêter des contrefacteurs de vin en Italie – Actualités

Les contrefacteurs de vin ont volé des millions d’euros au fil des années. En Italie, le vin bon marché était transformé en vin français coûteux, puis vendu en Suisse. Après des années d’enquête, cette affaire valant un million de dollars est désormais révélée.

Voilà de quoi il s’agit : La police suisse a aidé les enquêteurs français et italiens à démanteler un gang professionnel de contrefaçon de vins en Italie. 14 maisons à Turin et Milan ont été perquisitionnées et six personnes ont été arrêtées. L’enquête a duré plusieurs années. Cette semaine, les contrefacteurs de vins ont finalement été arrêtés. Selon la police française, les malfaiteurs ont volé plusieurs millions d’euros au fil des années.

15 000 euros pour une bouteille de vin pas cher : Les criminels vendaient du vin bon marché comme du vin rouge cher et raffiné de France. Les prétendus grands crus français étaient vendus 15 000 euros la bouteille. Les criminels ont contrefait le vin en Italie et l’ont ensuite livré, entre autres, en Suisse.

Professionnels au travail : Lors de l’arrestation, la police a découvert du matériel d’une valeur de 1,4 million d’euros. Cela montre le professionnalisme des contrefacteurs de vin. Ils ont forgé les étiquettes et les sceaux de cire sur les bouteilles de vin et ont utilisé des machines spéciales pour refermer les vieilles bouteilles de vin et les bouchons en liège.

1 / 2

2 / 2

Voici ce que dit l’association : Selon l’Association Suisse du Commerce du Vin, les bouteilles de vin coûteuses sont de plus en plus protégées. Des éléments techniques de sécurité sont utilisés sur le verre des bouteilles, parfois même avec des puces électroniques sur les étiquettes des vins. La technologie blockchain est également utilisée pour tracer le produit depuis le vignoble jusqu’à la bouteille. L’Association suisse du commerce du vin affirme également que les contrefacteurs agissent d’autant plus de manière professionnelle que l’énergie criminelle et le potentiel financier de la contrefaçon sont élevés.

Le rôle des autorités suisses : Selon Europol, la police fédérale suisse et les polices des cantons de Zoug et de Genève ont contribué à l’enquête. En 2019, la police de Zoug, sous la direction du Ministère public du canton de Zoug, a enquêté sur un négociant en vin domicilié dans le canton de Zoug, contre lequel deux accusations pénales ont été déposées. L’accusation de l’époque : il aurait vendu des bouteilles de vin contrefaites. Mme Melanie Merten, porte-parole des médias de la police judiciaire de Zoug, a déclaré à Radio SRF: «A cette époque, l’enquête contre le négociant en vin n’avait abouti à aucun résultat. L’enquête pénale a donc été suspendue par le ministère public du canton de Zoug et l’enquête a été classée sans suite. En 2021, le dossier du négociant en vins de Zoug a été transféré à la police cantonale genevoise suite à une demande d’entraide judiciaire reçue à Genève. Après cela, l’affaire n’était plus entre nos mains. Il n’y a eu aucune perquisition ni arrestation par la police zougoise à Zoug.»

Le rôle des autorités étrangères : Europol et la police française ont coordonné d’autres enquêtes internationales. Contacté par Radio SRF, Europol, l’autorité policière de l’Union européenne, a refusé de commenter. Le sort du négociant zougois présumé reste sans réponse.