Il y a de la vie sous les fonds marins des profondeurs marines

In den Tiefen der Meere floriert das Leben – das weiß dank diverser Videos von Unterwasserexpeditionen mittlerweile jedes Kind. Für farbenprächtige Röhrenwürmer, bleiche Krabben, Muscheln, Oktopoden, Vielborster und etliche andere Lebewesen ist das heiße und nährstoffreiche Wasser ein Lebensraum. Doch nicht nur auf dem Meeresboden kreucht und fleucht es, sondern auch darunter. Ähnlich wie im Boden des Waldes ist offenbar auch im Boden der Meere nicht Schluss mit Leben.

Das berichten in dieser Woche Forscher um Sabine Gollner vom Royal Netherlands Institute for Sea Research und Monika Bright von der Universität Wien in „Nature Communications“. Sie haben den Meeresboden am Ostpazifischen Höhenzug untersucht, einem vulkanisch aktiven Rücken, an dem zwei tektonische Platten aneinandergrenzen. Hier sickert Meerwasser durch Spalten im vulkanisch porösen Gestein bis unter die an dieser Stelle vergleichsweise dünne Erdkruste. Das Wasser trifft in den Ritzen auf Magma, erhitzt sich und schießt als hydrothermale Quelle wieder empor, wobei es Mineralien löst und mit sich reißt. Auf der Oberfläche des Meeresbodens bilden sich dabei je nach Zusammensetzung der gelösten Stoffe Schwarze oder Weiße Raucher oder auch bis zu 50 Meter hohe Schlote aus mineralischen Ablagerungen.

Dass es an diesen Gebilden Ökosysteme gibt, wurde erst im Jahr 1977 bei einer Tiefseeexpedition des Forschungsschiffs Alvin klar, an Bord war damals auch Bob Ballard – der 1985 das Wrack der Titanic entdecken sollte. Zuvor galt Leben ohne Photosynthese als undenkbar. Der Grund des Meeres, an dem extreme Drücke herrschen und zu dem kein Sonnenlicht vordringt, galt als Wüste. Doch seit Alvins Tauchfahrt ist klar: Mikroben können mithilfe von Chemosynthese den Meeresboden für höhere Lebewesen bewohnbar machen. An Hydrothermalquellen herrscht eine immense Artenvielfalt.

Et en fait, la vie ne serait pas la vie si elle n’occupait pas toutes les niches, aussi extrême qu’elle puisse paraître. Les scientifiques dirigés par Gollner et Bright l’ont maintenant démontré avec une série de plongées dans une source hydrothermale à une profondeur de 2 515 mètres : un robot de plongée télécommandé y a été guidé et a progressivement retiré la fine croûte de lave du fond marin. Lorsqu’il souleva les dalles de lave supérieures avec ses bras, des cavités atteignant dix centimètres de haut furent découvertes en dessous. Ils se sont probablement formés lorsque la vapeur d’eau de mer s’est infiltrée entre différentes plaques de lave à proximité des sources hydrothermales et s’y est condensée.

Sur les photos prises par le robot plongeur, on peut même voir plusieurs cavités superposées, bordées de plaques de lave. Comme des appartements dans un immeuble, ils offrent un espace de vie à des communautés d’espèces différentes ; certaines d’entre elles sont reliées entre elles. Dans les cavités, les chercheurs ont trouvé des moules et des vers, des larves et des adultes, à la fois producteurs primaires et espèces prédatrices. Cela montre qu’il existe des écosystèmes complexes et indépendants sous cette croûte du fond marin. Les espèces qui jusqu’à présent n’ont été trouvées qu’à la surface des fonds marins peuvent encore s’appuyer sur les cavernes souterraines, car c’est là que les scientifiques ont trouvé leurs larves.

Jusqu’à présent, seules quelques créatures vivantes ont été trouvées dans la croûte terrestre, sous les fonds marins. Jusqu’à présent, on ne savait rien des diverses communautés qui ont désormais fait leurs preuves. Les chercheurs soulignent que jusqu’à présent, ils n’ont identifié que des macroorganismes, mais que ceux-ci apportent également avec eux une grande diversité de microbes. “L’étude de la biosphère des fonds marins pour la vie animale ne fait que commencer”, écrivent les scientifiques. Cependant, la découverte d’habitats dans le sous-sol crustal montre que leur gestion et leur protection sont nécessaires de toute urgence et doivent être encouragées.