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dimanche 20 octobre 2024, 00:32
Le mode de vie sédentaire constitue aujourd’hui l’un des plus grands défis de santé publique, associé à une série de problèmes de santé allant de l’obésité aux maladies cardiovasculaires et aux troubles métaboliques. Avec l’augmentation du télétravail et du temps passé devant un écran, il devient de plus en plus urgent de comprendre comment l’activité physique peut atténuer ces effets.
Alors que certains experts soutiennent qu’il est nécessaire de pratiquer entre 60 et 75 minutes d’activité physique par jour, d’autres ont proposé que ce chiffre pourrait être bien inférieur, ce qui génère une confusion sur les lignes directrices à suivre. Pour répondre à cette question, une méta-analyse menée en 2020 a évalué les données de plus de 44 000 personnes dans quatre pays, fournissant des informations précieuses sur la relation entre l’activité physique et le risque de mortalité. Cette étude a révélé que le temps consacré à une activité modérée à vigoureuse pourrait être considérablement inférieur à ce qui était estimé précédemment.
Plus précisément, la méta-analyse révèle que les participants qui consacraient entre 8,5 et 10,5 heures par jour à des activités sédentaires et effectuaient entre 8 et 35 minutes d’activité physique présentaient un risque de décès 263 % plus élevé que les plus actifs. Cependant, les résultats suggèrent également que faire 30 à 40 minutes d’exercice quotidien pourrait suffire à réduire considérablement le risque de décès associé à un mode de vie sédentaire.
Risque de souffrir de maladies chroniques
L’inactivité prolongée est liée à un risque accru de diverses maladies chroniques et troubles de santé mentale, ce qui en fait un problème grave dans la société actuelle.
Tout d’abord, le manque d’activité physique est associé au développement de maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension et l’obésité. De nombreuses recherches ont montré que ceux qui ne font pas d’exercice régulièrement présentent une plus grande résistance à l’insuline, ce qui augmente le risque de développer un diabète.
De même, l’inactivité est liée à un risque plus élevé d’hypertension artérielle, puisque l’exercice contribue à améliorer la circulation et à réguler la tension artérielle. L’obésité, quant à elle, est exacerbée par un mode de vie sédentaire, contribuant ainsi aux maladies cardiovasculaires et à d’autres problèmes de santé graves.
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