Naples ne brille pas mais reste aux commandes. L’Inter a également gagné de justesse à Rome

2024-10-21 08:23:00

L’important est de gagner. L’important c’est le résultat. Ce qui compte, ce sont les points gagnés pour avancer au classement. C’est la pulpe, le reste est en accompagnement.
Si on avait dit ces choses à l’époque de la Juventus d’Allegri, ciel ouvert ! Tout le monde se serait levé d’un bond et nous aurait fait remarquer d’un doigt accusateur que dans le football moderne, à l’heure de la télévision, il faut avant tout faire du spectacle avec des matchs âprement disputés, joués la tête haute et non avec notre bras courts. Ils nous diraient alors qu’une époque est révolue, qu’il faut désormais de la vitesse et de la profondeur, avec des triangulations filtrantes entre les lignes. Les défenseurs doivent également pouvoir agir comme des attaquants, et les attaquants doivent également être des défenseurs.

Tout est très beau. Tout est merveilleux.

C’est dommage que maintenant les mêmes qui prêchaient le football spectaculaire et le nouveau qui avance soient maintenant exaltés par l’exact opposé, magnifiant les maigres victoires du leader du championnat Naples à Empoli (1-0), de l’Inter à l’Olimpico contre la Roma. (1-0), la Juventus de Turin contre la Lazio (1-0), et Milan qui a tout gâché à San Siro contre l’Udinese (1-0). Toutes les victoires “au nez court” sont arrivées, hormis celle de l’Inter à Rome, grâce à des épisodes très discutables, qui permettent certes de progresser au classement (Napoli conserve la tête), mais laissant beaucoup de doutes sur la légitimité de ces succès et surtout sur la manière dont ils ont été atteints. Avec des performances médiocres, un jeu lent et prévisible et souvent même avec l’aide du facteur C. C’est vrai que la chance finit par récompenser les audacieux et les plus forts, mais au moins ayons l’honnêteté de le dire : oui, c’est vrai, un bon cul aide. . la lente progression des Napolitains

Au lieu de cela, tout n’est qu’une floraison de compliments. Très hypocrite, très proxénète. A commencer par Naples (seulement à 19 ans), qui avec Empoli remporte trois points bénis par San Gennaro et ses 52 saints patrons. Gagner est certes important, mais les Napolitains ont toujours été sous la pression des Toscans, ne parvenant à s’imposer qu’avec un penalty de Kvratskhelia (63′) dont on pourrait ensuite discuter sans fin car il s’agit d’un de ces penaltys (renversement subi par Politano ) qui, jusqu’à récemment, n’aurait jamais été hué.

Et maintenant, les arbitres sifflent comme des policiers dans un trafic fou. Outre le fait que tous ces épisodes finissent par devenir décisifs, renversant le jugement technique d’un match, il est cependant exact de dire que Naples a déçu. Et qu’Empoli l’a presque toujours dominé. Mais puisque c’est le résultat qui détermine les jugements aujourd’hui, on répétera que l’on peut voir la main de Conte, ce qui est une victoire pour l’équipe, pour l’humilité, pour le travail et pour l’application. La seule chose qui est vraie dans cet éloge de la lenteur des progrès, c’est que les championnats se gagnent aussi de cette façon, c’est-à-dire en redressant les matchs tordus.

Lautaro encore décisif

Un peu comme ce qui est arrivé à l’Inter qui a battu la Roma à l’Olimpico grâce au 133e but nerazzurri de Lautaro, après avoir perdu d’abord Calhanoglu (acquis par Frattesi) puis Acerbi, remplacé par De Vrij. Tous deux sont partis en raison de blessures musculaires. Ce match semblait mal commencé, avec des blessures et le gardien Sonner laissant glisser un centre totalement inoffensif sur le poteau. Et au contraire, grâce à la fragilité de la Roma et au nouveau talent de Lautaro (qui égale le Hongrois Nyers, légende de l’après-guerre avec 133 buts), l’Inter revient à deux points de Naples, se projetant avec sérénité vers Berne pour le nouvel engagement de la Ligue des Champions avec les Young Boys. Un succès mérité, le troisième consécutif, plus productif que beau. Même lorsqu’ils ne brillent pas, l’Inter est un cuirassé avec des réservistes aussi bons que les titulaires. La Roma, en revanche, bien que dangereuse en première mi-temps, a vécu un moment de grande confusion. Contesté par les supporters et avec Juric toujours sous surveillance, il n’arrive jamais à aller droit au but à cause de la précipitation et de trop d’erreurs individuelles. Le but de Lautaro lui-même est venu d’une double confusion défensive facilement évitable.



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