Qu’est-ce qui empêche davantage de femmes et de filles de jouer au hockey ? L’organisme sportif canadien a quelques réponses

Hockey Canada a identifié certains des défis auxquels elle est confrontée pour atteindre son objectif d’avoir plus de 170 000 filles et femmes jouant au hockey au Canada d’ici 2030.

Cela représente une hausse par rapport aux plus de 100 000 femmes et filles inscrites par Hockey Canada cette année pour jouer dans des programmes de hockey sanctionnés.

Mais un document de discussion publié mardi cite une liste d’obstacles, identifiés grâce à des recherches menées par Hockey Canada, ses membres et Femmes et sport au Canada, qui nuisent à la croissance et au potentiel du hockey féminin et féminin au Canada.

Ils comprennent l’éducation et la formation, la politique et la gouvernance, la structure et l’équité dans l’allocation des ressources.

« Un jour, nous espérons qu’aucune fille ne sera empêchée de participer au hockey en raison d’obstacles fondés sur le sexe », indique le document de discussion intitulé Bâtir l’avenir du hockey féminin et féminin. “Cependant, le succès dépend de notre capacité à garantir que le système de hockey canadien est prêt à continuer à soutenir cette croissance sans précédent.

La réalité est que, telle qu’elle est conçue aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Mais cela ne veut pas dire que cela ne peut pas évoluer. »

Au cours de la saison de hockey 2023-2024, 108 313 femmes et filles se sont inscrites comme joueuses dans les programmes sanctionnés par Hockey Canada, ce qui représentait 19,9 pour cent de tous les participants — le pourcentage le plus élevé de l’histoire du hockey canadien.

Mais comparativement aux garçons et aux hommes, les données montrent que les filles et les femmes qui jouent au hockey au Canada jouent moins d’années et ont un taux de rétention d’une année à l’autre plus faible.

Gillian Apps dirige le comité directeur

La durée moyenne du hockey pour les filles et les femmes est de 7,24 ans, soit plus de 2,4 ans de moins que celle des garçons et des hommes, et au cours de la saison 2023-2024, le taux de rétention des filles et des femmes était de 84,9 pour cent, soit 2,9 pour cent de moins que celui des filles et des femmes. les garçons et les hommes.

En mai, Hockey Canada a annoncé la formation d’un comité présidé par l’ancienne joueuse de l’équipe nationale Gillian Apps, « pour superviser un document de discussion qui mènera à des recommandations formelles pour guider le prochain plan stratégique de l’organisation en matière de hockey féminin et féminin ».

Le comité de 15 personnes comprend les anciennes joueuses Cassie Campbell-Pascall, Kim St-Pierre, Jayna Hefford, Angela James et Therese Brisson, la présidente et directrice générale de Hockey Canada Katherine Henderson, le PDG de U-Sports Pierre Arsenault, le vice-président senior de la LNH Rob Knesaurek, Mary-Kay Messier, vice-présidente de Bauer Hockey, et Anne Merklinger, PDG d’À nous le podium, entre autres.

Apps est membre du conseil d’administration de Hockey Canada.

La prochaine étape est une consultation publique, via un sondage pour aider le comité à « déterminer ses recommandations formelles pour garantir que d’ici 2030, le système de hockey canadien accueillera les plus de 170 000 femmes et filles que nous avons l’intention de voir jouer au hockey.

Cela impliquera les commentaires des athlètes, des entraîneurs, des officiels, des administrateurs, des bénévoles et des fans.

Les recommandations seront rendues publiques au cours du premier semestre 2025 « et contribueront à éclairer le prochain plan stratégique de Hockey Canada – et du Canada – concernant le hockey féminin et féminin ».

Les problèmes identifiés comprennent :

  • Il existe plus de 2 800 conseils d’administration qui régissent le hockey au Canada, ce qui entraîne « des incohérences dans la gouvernance et la prestation des programmes ».
  • Les stéréotypes demeurent selon lesquels le hockey féminin et féminin n’est pas aussi compétitif que celui des hommes et des garçons.
  • Un manque de conseils de la part de Hockey Canada et de ses membres sur la façon dont les associations devraient gérer le hockey féminin et féminin, « ce qui a renforcé les attitudes locales dans certaines régions du pays selon lesquelles le sport n’a pas besoin de ressources aussi appropriées que le hockey masculin et masculin. hockey.”
  • Même si des améliorations ont été apportées, le manque de diversité au sein des conseils d’administration et des décideurs du hockey « continue de limiter le potentiel du sport à tous les niveaux ».
  • Même si les femmes et les filles représentent près de 20 pour cent de tous les participants aux programmes sanctionnés par Hockey Canada, ce sport ne bénéficie souvent pas des mêmes ressources que les équipes masculines et masculines, y compris le temps de glace, le financement, le personnel, l’équipement et la couverture.
  • Il n’existe aucun module d’éducation ou de formation spécifique pour les femmes et les filles qui jouent au hockey au Canada, et aucune ressource standard n’est fournie aux administrateurs, aux entraîneurs et aux bénévoles.
  • Une éducation limitée et incohérente sur la prévention des blessures, conçue spécifiquement pour les filles qui jouent au hockey, a conduit à une diminution du nombre de filles qui restent dans le hockey et dans le sport en général.
  • Même s’il n’est pas propre au football féminin, le coût demeure un obstacle constant à l’entrée pour un trop grand nombre de Canadiennes confrontées à des difficultés liées à l’augmentation des frais d’inscription, d’équipement et de déplacement.

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